Ça faisait longtemps que je n’avais pas lâché un de mes coups de gueule de vieux gauchiste. Heureusement, il y a les gens qui publient de la merde sur Facebook.
J’ai quelque peu révisé mon gauchisme primaire avec ce court Traité d’économie hérétique, de Thomas Porcher.
Le climat change, la planète se réchauffe et c’est collectivement de notre faute. Voilà, c’est un fait et si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez tout de suite arrêter de lire. Ce changement climatique est une chose, ce qui est plus difficile à admettre c’est qu’avec ce changement, il va falloir un changement de mentalité majeur, comme celui que décrit Tristan Nitot dans sa dernière note de blog, intitulée Le déni.
Ces derniers jours, j’ai vu passer deux documents venant de deux sources différentes et qui parlent d’action concrètes pour lutter contre le changement climatique.
À la fin de ce mois, le peuple suisse devra voter sur la dernière initiative débile en date de l’UDC. Ça vire à la tradition: le parti populiste, ou un de ses séides, lance une initiative populaire bien démago sur un sujet sensible, reformule le bazar de façon à faire croire que La Nation Est En Danger, ou un truc du genre, et on est obligé de voter sur un nouvel étron.
Il n’y a pas que pour les monarques républicains et les forêts arctiques que l’été est chaud, cette année. Des sites de financement participatif ont connu quelques déboires ces derniers temps, déboires qui motivent, directement et indirectement, ce billet.
Un certain Tonton, dont je partage nombre des idées, a encore été viré d’un groupe Facebook pour avoir posté à rebrousse-poil de l’opinion majoritaire, défendue par les admin et clairement inscrite dans le règlement du groupe : les sujets trop « politiques » et leurs militants seront exclus pour ne pas déranger les discussions légitimes.
Il y a quelques années, Thierry Crouzet a décidé de faire un break, de « débrancher ». Il en a profité pour écrire un livre sur le sujet, mais ce n’est pas de celui-ci dont je vais vous parler. En effet, il a aussi écrit « Ya Basta », un essai quelque peu pamphlétaire, manifeste pour l’autogestion en réponse à notre société actuelle.
Charles Stross m’inquiète un peu: soit il est sujet à des fantasmes morbides, ce qui n’est pas très rassurant, soit il est au contraire très lucide, ce qui l’est encore moins. Quoiqu’il en soit, son dernier billet de blog, intitulé Happy 21st Century!, est un nouvel exemple de sa tendance à nous dépeindre des lendemains qui chantent des requiems.
Il y a pas loin de dix ans, je chroniquais dans ces pages un ouvrage que je qualifiais d’OVNI: « L’Insurrection qui vient ». Aujourd’hui, je m’attaque à sa « suite », « À nos amis », toujours signée par ce mystérieux « Comité invisible ».
J’ai vu passer, sur mes divers fils d’information, quantité de messages sur la question de la rémunération des auteurs·trices, sur la question de la création comme d’un « métier passion » et autres. Le sujet n’est pas nouveau, mais a de nouveau fleuri (c’est le printemps) avec la décision du Salon du Livre de Paris de ne pas payer les interventions des auteurs invités.
À l’heure où je finis d’éditer ces lignes, je viens d’avoir dix-sept ans. OK, pour la troisième fois. Et OK aussi, je vous ai déjà fait cette blague plein de fois. Mafout, c’est mon anniversaire, chfais c’que j’veux, d’abord! Ce qui signifie que, techniquement – très techniquement, et avec beaucoup de mauvaise foi – je ne suis pas encore adulte. Ce n’est pas très grave: d’une part, j’ai déjà le droit de boire des bières et, d’autre part, l’âge adulte, c’est très 20e siècle.
En Suisse, on a tendance à voter sur tout et n’importe quoi. En conséquence, il arrive que certains des objets sur lesquels on vote soient vraiment n’importe quoi. L’initiative dite « des minarets » a été un des sommets du genre, mais celle dite « No Billag » sur laquelle nous allons voter dans un mois n’est pas mal non plus dans le genre.
J’ai passé outre mon aversion habituelle pour les médias non-écrits et j’ai visionné la toute récente présentation de Charles Stross au 34e Chaos Communication Congress, intitulée Dude, you broke the future – tout un programme!
Il est rare que je vous parle de magazines et si ce hors-série de Guerres & Histoire intitulé Et si… ça s’était passé autrement? a attiré mon attention, c’est parce que c’est un titre « grand public » (une des revues du groupe Science & Vie) qui parle d’uchronie.
Au milieu des témoignages #metoo ou #balancetonporc, j’ai vu passer un essai venu du blog Crêpe georgette intitulé Du serial lover au serial rapist ; comprendre la sexualité pour comprendre les violences sexuelles. Son contenu est presque aussi glaçant: si on regarde la sexualité (en Occident, tout du moins), elle est intimement – sans jeu de mot liée – à la violence.
Vous êtes déjà au courant que j’aime l’histoire, principalement l’histoire de Genève. Il se trouve que je suis également un grand fan des plans et des maquettes, trois passions qui se rejoignent dans un projet, Genève 1850, qui s’est ouvert ce mardi.
Parmi la myriade d’objets qui, au cours de mon déménagement, ont fini à la benne, l’un d’entre eux m’a occasionné un petit pincement au cœur: mon vieux ghettoblaster, un Sharp WQ-T354.
Vous avez le droit de dire que je suis un peu trop sur le problème, mais il se trouve que mes dernières réflexions sur les nazis, Internet, les communautés numériques m’a amené à d’autres considérations sur la notion de communautés toxiques.
Il y a quelques semaines, j’avais écrit un article sur le danger à parler de nazis pour tout et n’importe quoi. Depuis, il y a eu Charlottesville. Je pense qu’on peut être d’accord que des zozos qui se baladent avec des brassards à croix gammée, qui hurlent des slogans antisémites et qui font des saluts le bras tendu entrent sans conteste dans la catégorie « nazis ». Et, d’ailleurs, Mike Godwin, l’inventeur du point du même métal, est de cet avis.
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