J’aurais dû me douter – « me rappeler » serait plus juste – que vouloir chroniquer le dernier album d’Unprocessed, …and everything in between, c’était chercher la bagarre. Résultat: j’ai pris des coups.
Unprocessed est une formation allemande, active depuis une dizaine d’années. Elle propose un metal que l’on qualifiera de « progressif » par défaut, mais qui mélange énormément de styles différents: death, djent, cybermetal, metalcore, entre autres.
… and everything in between est le cinquième album du groupe – ce qui a son importance et j’y reviendrai plus tard. Il est plutôt court: un peu moins de quarante minutes, avec neuf pistes entre trois et six minutes.
Ça fait maintenant quelques semaines que j’ai acheté cet album et qu’il me regardait avec des petits yeux méchants dans ma liste de lecture.
Le fait est que je suis un peu emprunté: j’avais encore en tête ma chronique de Covenant, que j’avais plutôt bien aimé. Sauf que c’était il y a six ans et que j’ai raté deux albums. Du coup, je me reprends le côté turbochaotique d’Unprocessed en pleine tronche et ça pique un peu.
Car la principal caractéristique des titres, c’est la juxtaposition de styles et d’ambiances souvent très différents. Unprocessed s’est fait une spécialité d’avoir une approche très brute – comme son nom l’indique – dans ses compositions et c’est très déstabilisant.
Il y a de belles choses dans … and everything in between, mais il y a également un niveau d’entropie que l’on ne retrouve habituellement que dans les bagarres de bar ou les parties de jeu de rôle (ou les bagarres de bar en partie de jeu de rôle). Je soupçonne également que c’est un album qui, si je l’avais écouté à un autre moment, m’aurait plus enthousiasmé.
Du coup, je suis un peu emprunté pour recommander … and everything in between. Une chose est sûr: Unprocessed n’est pas un groupe qu’il faut appréhender à la légère. C’est du brutal. Pas que, mais beaucoup.
Bonus: la vidéo de « Thrash »
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C’est sûr que l’album joue de la théorie du chaos tout le temps est n’est pas reposant.
Mais c’est un sacré album !