Au début de Attack Surface, de Cory Doctorow, une spécialiste de la sécurité informatique essaye de concilier son boulot et ses états d’âme.
Dans Tomorrow and Tomorrow, de Tom Sweterlitsch, Baxton enquête dans Pittsburgh, détruite par une explosion nucléaire dix ans auparavant.
Aujourd’hui, je pose cette petite chronique sur Surveillance://, livre-guide de Tristan Nitot sur le pistage corporatiste et étatique des utilisateurs sur Internet (entre autre), mais c’est un bouquin que j’ai lu il y a plus d’un mois – lors de mon voyage à Paris pour la Japan Expo, pour être précis.
On reconnaît souvent les séries marquantes à leur générique. Celle de Person of Interest commence avec la voix d’un des personnages, qui annonce:
“On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret. Une machine ! Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ai créé.”
En France, le psychodrame de la semaine, c’est la disparition de l’accent circonflexe. Ah non, pardon: ça c’était la semaine passée. Non, cette semaine, c’était plutôt le vote pour inscrire la notion d’état d’urgence dans la Constitution. Ce qui est un chouïa plus grave.
Ce billet est le seul que je compte écrire suite aux attaques de Paris, le 13 novembre 2015. La mise en place de l’invraisemblable gloubiboulga législatif, dans la précipitation – pour ne pas dire “panique générale” – m’a incité à prendre la plume et écrire pour la première fois à mes représentants.
En ces jours où on nous sert du “terrorisme” à toutes les sauces, il serait bon de rappeler un petit détail, que j’ai récemment trouvé sur le site de la BBC: il n’existe aucune définition consensuelle de ce qu’est le terrorisme ou un terroriste.
J’ai parfois l’impression que la notion de démocratie est un des concepts les plus mal compris de toute l’histoire politique de ces cent dernières années (à la louche). De plus en plus, les gouvernements dits démocratiques se défient de plus en plus de leur base, qui le leur rend bien.
Je sais que pour pas mal de gens, le premier avril est un jour honni où l’univers entier conspire pour faire des blagues moisies. Moi j’aime bien. Et comme mes blagues sont de toute façon moisies, ça fait ton sur ton.
La semaine passée, je voulais écrire un article intitulé “Je ne suis pas en guerre” et, juste avant de commencer à balancer mes idées, je suis tombé sur Non, nous ne sommes pas en guerre, un article d’Eros Sana sur le site Basta ! (via Un jour, une idée), qui disait à peu près la même chose.
Un des slogans les plus marquants que j’ai pu lire ces derniers jours, c’est celui de Reporters sans frontières: “Ils veulent nous réduire au silence, ils n’auront obtenu qu’une minute.” J’aurais aimé pouvoir agir en fonction de cette phrase, mais je dois avouer que, dans mon cas, la minute ait duré un peu plus longtemps. Trop, sans doute.
J’ai presque hésité à publier cet article vendredi passé, droit derrière un échange particulièrement virulent au sujet du projet de loi “antiterroriste” discuté par le Parlement français. J’utilise des guillemets parce que je considère que ce projet n’a pas grand-chose à voir avec l’antiterrorisme et beaucoup plus avec un désir de plus en plus profond de contrôle institutionnel sur un peu tout ce qui dépasse.
La question de la criminalité sur Internet a toujours été un sujet sensible et j’ai un peu été surpris de voir Cory Doctorow lui-même recommander, sur BoingBoing, l’ouvrage de Nate Anderson, The Internet Police.
Décongelé après septante ans à la fin du premier film, plongé dans un conflit majeur dans The Avengers, Captain America revient dans The Winter Soldier, dans lequel il va devoir affronter une menace bien plus pernicieuse: un SHIELD perverti de l’intérieur.
Dans la série des suites casse-gueule, Homeland, de Cory Doctorow, est la suite de l’excellent Little Brother, un roman jeune adulte dans une Amérique contemporaine douloureusement similaire à notre époque, mais où un attentat terroriste a précipité la ville de San Francisco dans un état de surveillance presque totale.
Il y a des coups de Cosmogun qui se perdent! J’avais déjà parlé il y a quelques temps sur la scandaleuse suspension par PayPal des paiements à des éditeurs de littérature érotique, cette fois-ci c’est l’éditeur de jeu de rôle Pulp Fever qui se voit puni… parce que les ventes de leur prochain jeu, Space Adventure COBRA, provoque un pic d’activité sur leur compte.
En Suisse, on est un peu lents. Du coup, les mauvaises idées de nos voisins, on y pense un peu en retard, quand même eux sont en train de s’apercevoir que non seulement c’est une mauvaise idée, mais en plus c’est une mauvaise idée qui ne fonctionne pas.
Parmi les vieux articles ressuscités, j’ai retrouvé un intitulé « L’Internet est vide, allez-vous en! ». Coïncidence amusante, je lisais ce matin dans mes flux RSS un article “Peut-on éteindre l’Internet?” signé Stéphane Bortzmeyer sur OWNI.
Il y a des gens qui prennent la lutte contre les spammeurs un peu trop sérieusement. Ou pas assez. Témoin cette liste des quinze CAPTCHA les plus méchants, compilée par Oddee, le blog des bizarreries.
Avertissement: la seule lecture de ce billet peut vous valoir d’être mis sur la liste noire des Gens Qui Pensent Que Les Communiqués Gouvernementaux Antiterroristes Sont Du Pipeau Et Qui Du Coup Ne Valent Pas Mieux Que Des Terroristes Eux-Mêmes. Quand à son auteur, je ne vous raconte même pas… Bref, tout ceci pour dire que la police londonienne s’est récemment illustrée en lançant plusieurs campagnes de communication sur le thème “dénoncer son voisin, c’est cool“. Comment dit-on “Vichy” en anglais, déjà?
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