The Gentle Storm: The Diary

The Gentle Storm: The Diary

Derrière l’album The Diary et le projet The Gentle Storm se cachent deux noms plutôt connus dans le petit monde du rock progressif: la chanteuse Anneke van Giersbergen et le compositeur Anthony Arjen Lucassen. Le résultat final est un album décliné en deux disques: un “gentle” folk et acoustique et un “storm” plus métal et symphonique.

Within Temptation: Let Us Burn

Within Temptation: Let Us Burn

J’ai eu droit à quelques regards bizarres quand j’ai avoué avoir acheté Let Us Burn, le double-live de Within Temptation. Pas tant que le groupe néerlandais, un des fers de lance du métal symphonique, ait une mauvaise réputation, mais plutôt que le principe même du live laisse perplexe pas mal de mes contemporains.

“The Quantum Enigma” de Epica, mon album de l’année 2014

Cet article est le numéro 9 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Il y a des années où l’attribution du titre – moyennement convoité – de “album de l’année de tonton Alias” est laborieuse, au vu du nombre de candidats potentiels et d’autres où il s’impose comme une évidence. The Quantum Enigma d’Epica entre dans la seconde catégorie: ça fait depuis fin mai que j’en avais l’intuition et peu d’albums depuis m’ont fait hésiter.

Epica: The Quantum Enigma

S’il n’y avait pas les Finlandais dans la bagarre, on pourrait croire que “métal symphonique néerlandais” est un pléonasme et que ses représentants voyagent en groupe, car après Delain et Within Temptation, c’est Epica qui nous gratifie d’un nouvel album, intitulé The Quantum Enigma. Au passage, joli titre; on dirait presque du rock progressif. Ahem.

Sylvium: The Gift of Anxiety

Découvert via un article du site Clair & Obscur (encore eux!), The Gift of Anxiety du groupe néerlandais Sylvium est un de ces joyaux méconnus qui vous donne envie de faire votre hipster, tant il est évident qu’ils ont tout pour devenir célèbres et que, du coup, vous les connaissez d’avant.

Ayreon: The Theory of Everything

Ce qui est ennuyeux avec Ayreon, c’est que c’est un groupe qui colle à son style “rock progressif symphonique à grand spectacle” et qui n’en décolle que très rarement; par contre, ce qui est cool avec Ayreon, c’est que quand il le fait bien, comme dans le dernier album en date, The Theory of Everything, c’est vraiment bien.

Pour ceux qui viennent d’émigrer de Corée du Nord, Ayreon, c’est le nom d’un des mille douze projets d’Anthony Arjen Lucassen, multi-instrumentiste et compositeur néerlandais et grand amateur de concept-albums, de rock et de métal progressif et de science-fiction, choses qui vont très bien ensemble j’en sais quelque chose.

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Hangover Paradise: Mirrors

J’ai beau dire que je n’aime pas la nostalgie, il arrive le moment où un groupe sort un album qui me file un grand coup de pied dans les années 1980 et ça fait du bien, même si ça fait mal. Cet groupe, c’est Hangover Paradise et l’album s’appelle Mirrors.

Formé en 2010 par six musiciens hollandais, Hangover Paradise propose un rock progressif tendance néo-prog à la mode du début des années 1980; chronologiquement, plus vraiment “néo”, mais historiquement très proche de ce qui se faisait à l’époque. Du néo-rétro-progressif, en quelque sorte.

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The Aurora Project: Selling the Aggression

Le groupe néerlandais de rock progressif The Aurora Project revient, avec son néo-prog à la Arena, pour nous narrer, avec Selling the Aggression, un conte des temps modernes: les guerres de l’Occident contre des nations plus ou moins barbares ayant l’avantage d’être truffées de ressources et l’inconvénient d’être dirigées par des dictateurs. Indice: à la fin, c’est la même chose; moralité: aucune.

Mais, pour en revenir à la musique, The Aurora Project nous sert donc un néo-prog le plus souvent péchu, voire frisant le métal, mais assez inégal. Des parties mélodiques de haut vol y côtoient des plages plus convenues. L’album a le défaut de beaucoup de concepts-albums: à force de vouloir nous raconter une histoire, le groupe oublie un peu de faire de la musique.

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Focus: X

Ah, voici enfin un groupe qui a une bonne raison pour faire du rock progressif à la façon des années septante: Focus est un groupe néerlandais qui nous arrive quasiment en droite ligne de cette époque avec ce X, dixième album.

Cela dit, même si on a affaire à des vieux de la vieille, qui connaissent visiblement leur répertoire sur le bout du déambulateur, il a toujours un côté agaçant à écouter un style et des sonorités déjà vieillots il y a quarante ans. Surtout si l’ensemble est à peine remis au goût du jour.

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Silhouette: Across the Rubicon

Après le rétro-progressif, le nouveau genre oxymorique du jour est le rétro-néo-progressif! C’est en tous cas ce que m’inspire Across the Rubicon, nouvel album du groupe néerlandais Silhouette, dont le néo-prog aurait été juste parfait il y a vingt-cinq ans. Cela dit, il faut reconnaître que, quand c’est bien fait, c’est le genre de musique qui tape directement dans le reptilien. 

The Gathering: Disclosure

The Gathering est un groupe que je suis depuis pas-ses-débuts-mais-presque (l’album Mandylion, pour être précis, qui reste encore mon préféré) et je dois avouer que j’ai un petit peu du mal avec ses évolutions récentes. Avec Disclosure, le dernier en date, j’ai l’impression de retrouver en partie le groupe que j’aimais bien.

En partie, seulement; d’une part, parce que le rock atmosphérique que le groupe distille sur cet album se rapproche plus de How To Measure a Planet que de Mandylion, et d’autre part parce que tout l’album n’est hélas pas de ce niveau.

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A Liquid Landscape: Nightingale Express

La grande question qui semble tarabuster pas mal de chroniqueurs qui se sont frottés à Nightingale Express, le premier album du groupe néerlandais A Liquid Landscape, c’est de savoir si c’est du rock progressif ou non. La réponse évidente, pour ma part, s’échelonne entre “on s’en fout” et “c’en est si je le décide”, mais, pour être très honnête, si ça n’en est pas, c’est quand même vachement bien imité.

La musique de A Liquid Landscape est assez à l’image du nom du groupe: des paysages sonores qui se développent de façon organique, en prenant son temps. C’est un rock progressif qui me rappelle pas mal le néo-prog des débuts de Enchant, le groupe américain des années nonante, mais également des groupes plus modernes, comme Muse ou The Pineapple Thief.

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Mendel: Subliminal Colors

Tiens, voici encore un groupe intéressant à découvrir pour pas grand-chose, voire rien du tout: Mendel, dont le premier album de métal instrumental, Subliminal Colors, est disponible au téléchargement gratuit sur Bandcamp.

Mendel, c’est surtout Mendel bij de Leij, un guitariste néerlandais de même pas vingt-cinq printemps, qui donne dans la descente de cordes comme d’autres dans la descente de bières, mais en plus mélodique. Du coup, cet album a les défauts de ses qualités: il ressemble plus à un solo de guitare de 72 minutes qu’à une réelle composition.

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Delain: We Are The Others

Tiens, puisqu’on parlait de métal à chanteuse, voici le nouvel album de Delain qui arrive, intitulé We Are The Others. Comme Delain est un groupe originaire des Pays-Bas, je suppose qu’il me faut une fois de plus prévenir que ce billet n’a aucun rapport avec un président de la république nouvellement élu; ce sera le gag récurrent de la semaine…

La dernière fois que je vous ai parlé de ce groupe, c’était pour le qualifier de métal pour enfants sages; une exagération pas complètement malhonnête, mais une exagération quand même. Pour cet album, je dirais que c’est une version métal d’Evanescence, ce qui est surtout méchant pour Evanescence. 

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Epica: Requiem for the Indifferent

Epica, il faut qu’on parle.

J’ai écouté ton dernier album, Requiem for the Indifferent et, comment dire?… Ce n’est plus un titre, c’est presque une profession de foi. Bon, je suis un peu méchant, mais tu sais qu’entre toi et moi, ça n’a jamais été le tout grand amour; je t’aime bien, mais il faut reconnaître que face à certaines de tes copines, comme Nightwish (non au hasard), tu fais un peu léger.

En fait, ton problème, c’est que tu ne te renouvelles pas beaucoup: tu donnes toujours un peu dans le même métal symphonique, dit “à chanteuse”, avec beaucoup d’emphase, mais pas beaucoup d’originalité; une côté métal-opéra qui plaît aux midinettes. Le problème, c’est que je ne suis pas exactement une midinette. Ouais, “plus”, si tu veux…

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