Ceux qui suivent mon blog depuis un moment savent que j’entretiens une relation ambiguë avec le groupe néerlandais Knight Area, dont j’apprécie l’enthousiasme à défaut de la musique. La sortie de leur nouvel album, Nine Paths, me plonge de nouveau dans un abîme de perplexité, comme on dit chez les gens qui ont des lettres.
En fait, je soupçonne que le problème que j’ai avec Knight Area, c’est qu’ils font eux aussi du rétro-progressif, comme beaucoup (= trop) d’autres, mais au lieu de se focaliser sur les années 1970 et les grands noms de l’époque, eux visent (plus modestement, dira-t-on) la vague néo-prog des années 1980 et, surtout, les Pendragon, Marillion et Saga de cette époque.