Comme pour Darker Days, le précédent album de Stream of Passion, ce A War of Our Own ne se laisse pas chroniquer facilement. Le métal symphonique du groupe néerlandais, dominé par la voix de Marcela Bovio, continue son petit bonhomme de chemin à mi-chemin entre gros métal qui tabasse et semi-pop mélancolique.
On ne peut pas vraiment blâmer les musiciens, qui sont tout à fait compétents et sont capables de balancer des passages impressionnants, ni la chanteuse, qui assure plus que sa part et contribue en grande partie à l’identité sonore du groupe. En fait, ce sont les compositions qui me posent problème: jamais complètement métal, passant d’un style à l’autre avec un manque d’inspiration parfois flagrant et, de façon générale, un style qui peine à se renouveler au sein d’un genre déjà pas mal saturé.
A War of Our Own propose treize pistes pour un poil moins d’une heure de musique, d’où peinent à surnager des morceaux particuliers. “The Curse” et “A War of Our Own” sont sans doute les plus emblématiques et les plus réussis de l’album – coup de chance, ce dernier est le single et, du coup, existe en vidéo (ci-dessous).
Le reste n’est pas vraiment mauvais, mais pas franchement bon non plus; c’est bien exécuté, mais pas très inspiré. J’avais précédemment dit que je ne savais plus trop pourquoi je continuais à acheter les albums de Stream of Passion et A War of Our Own ne va pas vraiment arranger cette impression. Les amateurs de métal symphonique y trouveront peut-être leur compte, pour ma part je suis dubitatif.
Et non pas…
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Je trouve que ça a un petit côté Evanescence en encore plus mou, c’est plus “mainstream” et pas très engageant.