Parmi les signes que l’on vieillit, il y a les groupes qu’on a adoré un temps et qui, à force des trucs médiocre, finissent par ne plus éveiller qu’un enthousiasme modéré. Témoin Arena et son nouvel album, « Double Vision », qui s’avère plutôt pas mal malgré un côté convenu.
La question du jour: à quel moment un album cesse de ressembler à un hommage pour faire figure de pompage embarrassant? Over the Top, du groupe britannique Jump, est à deux doigts de faire figure d’illustration à cette interrogation.
Quelque part, IT est un cliché: un groupe londonien qui fait du rock progressif, oscillant entre les mélodies d’un Pink Floyd tardif et le néo-prog engagé à la Twelfth Night. We’re All in This Together, leur dernier album, mérite cependant plus que ce qualificatif lapidaire.
Steven Wilson l’avoue lui-même à demi-mots: To the Bone, son nouvel album, est un exercice de style. Un album pop pour un des grands noms du prog, inspiré par les glorieux prédécesseurs des années 1980 – au premier rang desquels le So de Peter Gabriel.
Il faut un certain état d’esprit pour apprécier Amplify Human Vibration, le nouvel album de Nordic Giants. Un vol de nuit – celui pour aller aux Utopiales, par exemple – est un assez bon moyen de trouver cet état d’esprit: à plus de dix mille mètres dans un ciel d’encre.
Les gens taquins pourraient dire que Steve Hogarth se spécialise dans les sensations bizarres: si un précédent album de Marillion s’appelait Sounds that Can’t Be Made, le titre de sa collaboration avec Isildurs Bane est Colours Not Found in Nature.
Quand on parle de classic-rock, difficile de faire plus typique que Toto – surtout de son tube « Africa ». Damanek est une formation britannique qui cherche à marcher sur les traces de ce glorieux prédécesseur avec leur album On Track. Et c’est plutôt convaincant.
J’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. OK, c’est la même: les seventies sont redevenues à la mode. C’est en tout cas la conclusion à laquelle j’arrive avec pas mal de mes dernières écoutes et notamment ce Trippin’ with Dr Faustus du groupe de rock progressif britannique Amplifier.
S’il fallait une mesure pour estimer la distance parcourue par le groupe anglais Anathema de ses débuts doom à aujourd’hui, le titre de leur nouvel album, The Optimist, serait un bon indice.
Quand j’ai lu, dans la chronique de Clair & Obscur, que Vennart était un des membres fondateurs de Oceansize, je me suis précipité sur son album The Demon Joke – enfin, disons que j’ai marqué l’article et que, plusieurs mois plus tard, j’ai fini par l’acheter.
De temps à autre, on voit apparaître sur les divers forums de prog-heads des albums qui semblent faire l’unanimité, de Neoprog à Angry Metal Guy – c’est dire! Naturalis, des Britanniques de Maschine, semble être de ceux-ci et il fait avouer que leur néo-progressif moderne et lumineux a de quoi séduire.
C’est via Progcritique que j’ai découvert Fall, deuxième album du groupe britannique Freedom to Glide, qui propose un néo-prog mélancolique et un concept sur la Deuxième Guerre mondiale, deuxième volet d’une trilogie commencée avec leur premier album, Rain.
Avec 1918, j’arrive au bout des cinq volumes que l’historien Jean-Yves Le Naour a consacré à cette Première Guerre mondiale, qui porte en elle les germes de tout le XXe siècle. Et ce n’est pas beau à voir.
À force de chroniquer des artistes comme The Healing Road ou Robert Reed, j’en avais presque oublié que Mike Oldfield faisait encore de la musique. Il me le rappelle de fort belle manière, avec un Return to Ommadawn qui reprend la formule des premiers albums.
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