OK, régulièrement, je vous fais le coup “je n’aime pas la chanson française, mais” agrémenté d’une excuse foireuse qui explique, non sans une mauvaise foi certaine, pourquoi ce chanteur français-là, je le supporte. Dans le cas de PyT et de son Carnet d’un visage de pluie, l’excuse en question est qu’il s’agit d’un chanteur suisse, qui n’est autre que Pierre-Yves Theurillat, le chanteur de Galaad et de L’Escouade.
Le commun des mortels ne tiquera peut-être pas, mais le prog-head que je suis ne peut que vénérer celui qui a été le frontman d’une des formations de rock progressif les plus brillantes de la fin des années 1980, auteur d’un album exceptionnel (Vae Victis, vu en concert en première partie du Voyage de Noz). Et sa performance avec l’Escouade pour Confidences de mouches n’était pas mal non plus.