La publication de mon article sur la décentralisation numérique pour créateurs – je simplifie, mais c’est l’idée – a eu un certain écho. Disons qu’avec 150 vues, il est assez loin en tête des articles du mois. Oui, je n’ai somme toute qu’un petit blog.
Peut-on être un créateur et exister sans Facebook – ou n’importe quelle autre grande plateforme centralisée? Il y a un peu moins d’un mois, je parlais de la prise de conscience chez un certain nombre de créateurs que ces grandes plateformes – au premier rang desquelles on trouve Facebook et Google (notamment via YouTube) – avaient une politique qui pouvaient se résumer à “nous ne voulons que vos biens”.
Il semble que pas mal de gens sont en train de se rendre compte que leurs intérêts et ceux de Facebook divergent quelque peu. Parmi ces gens, beaucoup de créateurs qui s’aperçoivent que, même s’ils ont des dizaines de milliers d’abonnés à leur page, seuls quelques milliers d’entre eux recevront une nouvelle publication sur leur fil d’info. Pour en toucher plus, il faut payer.
J’ai vu passer, sur mes divers fils d’information, quantité de messages sur la question de la rémunération des auteurs·trices, sur la question de la création comme d’un “métier passion” et autres. Le sujet n’est pas nouveau, mais a de nouveau fleuri (c’est le printemps) avec la décision du Salon du Livre de Paris de ne pas payer les interventions des auteurs invités.
Il y a deux ans, j’avais écrit un guide sur les différentes façons de solliciter – et, surtout, de recevoir – un financement quand on est créateur. Depuis, le paysage a pas mal changé: certains services ont disparu, d’autres sont apparus et, parmi les survivants, les fortunes (ha! ha!) sont diverses. Je reprends donc le clavier pour un nouveau tour d’horizon des outils et services de financement pour créateurs en ce début 2018.
… ou de la sortie, puisque dès demain, 29 septembre, Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures est officiellement disponible en boutique. Après un poil plus de deux ans de travail sur le sujet et quelques malédictions diverses, c’est un peu le soulagement pour mon co-auteur principal, Antoine, et moi-même.
En faisant le tri lors de mon déménagement, je suis tombé sur un certain nombre de reliques en relation avec le développement de Tigres Volants. Je vous en ai fait une galerie d’images sur Flickr, il y a même des trucs que j’avais dessiné. C’est un peu émouvant – et un peu embarrassant, aussi.
En me relançant dans le projet Erdorin – plus précisément Erdorin:2300, né Tigres Volants – je suis retombé sur un article où je parlais des principes du jeu. Ce texte en est un développement, où je regroupe tous ces différents points en trois principes qui me semblent importants.
Bonjour, je suis Alias et j’ai souvent des idées débiles. Comme tout le monde, en fait, sauf que moi, je les publie sur mon blog. La dernière en date consisterait à mettre en place un “Atelier du jeu de rôle” avec des ressources pour les gens qui veulent créer leur jeu (ou des bouts de jeu, genre scénario ou suppléments).
Je sais ce que vous vous dites: résolutions de nouvelle année, gnagnagna. Ouais, je sais, il y a de ça, mais c’est aussi l’occasion, d’une part de revenir sur l’année passée et de jeter un premier regard sur la nouvelle…. Continue Reading →
Alors bon, ces temps, je suis un peu le nez dans le guidon avec l’écriture de Freaks’ Squeele et de ses divers suppléments, mais j’ai quand même vu passer sur Twitter une râlaison de Greg Pogorzelski sur la notion de fiction, d’univers partagé et du canon – c’est-à-dire ce qui fait partie du contexte officiel d’une fiction.
Cette réflexion est née de l’article Le féminisme, par Psychée, en quelques mots – enfin, un peu plus que “quelques” – , mais elle n’a pas de rapport direct avec le féminisme. C’est juste que sa lecture a déclenché chez moi une réflexion sur le thème “fier de” que je rumine déjà depuis un bon moment.
Dans les débats Àlakon(tm) qui reviennent régulièrement sur les réseaux rôlistico-sociaux, il y a la question de la “théorie rôliste”, que j’appelle aussi jeuderôlogie. Avec, comme souvent, les écharpages entre “c’est de la branlette intellectuelle” et “on ne peut pas se dire auteur si on n’y connaît rien en théorie rôliste”.
Thias s’est fendu d’une série d’articles sur son blog, intitulée “Tigres à la retraite” qui revient sur tout ce qu’il a développé pour le jeu.
Pour ceux qui suivent les actualités de l’édition, de la BD et des licences libres – oui, tout ça à la fois – vous avez sans doute entendu parler de “l’affaire” Pepper & Carrot. En deux mots, il s’agit d’un webcomic réalisé par un créateur français, David Revoy, disponible gratuitement, sous licence Creative Commons. Or, récemment, Glénat a décidé de publier Pepper & Carrot. Et c’est là que les choses sont parties en vrille.
Ça fait un moment que je vous bassine avec le « Projet Gingerbread », un jeu de rôle sur lequel je bosse depuis maintenant quelques mois avec les collègues de 2 dés sans faces. Depuis vendredi passé, c’est officiel: derrière ce nom de code se cache Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures. Autant dire que je suis tout fier!
Autre énième passage obligé, le billet “résolutions pour la nouvelle année”. Soyons clair: ce n’est pas mon exercice préféré, mais comme je m’y suis déjà livré depuis quelques années, autant continuer. Et d’ailleurs, “continuer” sera le mot-clé de cette année.
L’année 2015 aura fait pas mal de victimes; parmi elles, je crains que l’on n’ait à compter Flattr, le service de micropaiement. Ce qui m’emmerde passablement, vu que c’était à mon avis une des meilleures idées pour le financement du contenu sur Internet. Du coup, je me demande un peu quelles solutions de financement restent à la disposition des créateurs de contenu en 2016.
Thierry Crouzet a publié récemment sur son blog un article très intéressant sur les licences Creative Commons et leur utilisation, intitulé Conditions opératives du Creative Commons.
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