Charlie Jade

Ces dernières semaines, pour ne pas faire comme tout le monde, nous avons regardé à la télé un truc qui se passait en Afrique du Sud. Je vous rassure tout de suite (ou pas): il s’agit d’une sérié télévisée, coproduite par des Sud-Africains et des Canadiens, Charlie Jade. Vous n’en avez jamais entendu parler, malgré le fait qu’elle date maintenant de cinq ans? C’est normal: dans le genre bidule bizarre, c’est du lourd!

Charlie Jade, détective privé dans la ville futuriste de Cape City, se retrouve impliqué dans un accident/sabotage sur le site d’un réacteur expérimental construit par Vexcor la corporation dominante de la région. Quand il se réveille, il est dans un univers qui lui paraît différent: le nôtre. Il n’est pas le seul: Rina, qui vient d’un troisième univers et qui avait contribué à la destruction du site dans son monde, s’y retrouve également catapultée.

Mélangeant cyberpunk, univers parallèles et certains des codes du roman noir, Charlie Jade est une série qui mélange également des moments de pur génie et une trame générale assez brillante avec un rythme de narration abominablement lent et décousu. La plupart des gens que j’ai interrogé sur le sujet n’ont pas tenu au-delà du quatrième épisode.

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Québec en touriste

Cet article est le numéro 4 d'une série de 7 intitulée Québec 2010

Donc, après une grosse journée de boutiques, aujourd’hui, deuxième journée de boutiques. Bon, pas tout à fait ; à vrai dire, la journée avait commencé sous le signe de l’exploration : celle des chutes de Montmorency, à moins de dix kilomètres du centre de Québec. Le gars de l’Office du tourisme nous avait vendu la balade en vélo là-bas, avec promesse de chutes plus hautes que celles du Niagara.

C’était un peu trop beau : le plan a quelque peu changé quand Isa a affirmé que le bus, c’était mieux que le vélo ; insérez ici la déception palpable de votre serviteur. Suite à quoi, après une balade en bus effectivement plutôt sympa dans la banlieue de Québec (quoi qu’un peu longue), on a fini par arriver en haut de la cascade. Celle qui est donc plus haute que le Niagara.

Rappel : j’ai le vertige.

Autant dire que le séjour au sommet a été bref, ponctué par la traversée d’un pont suspendu au-dessus de la chute dont je refuse de me souvenir et quelques photos payées de ma propre santé mentale. Nous sommes vite revenus au centre-ville. Et, donc, aux boutiques.

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La Sucrerie de la montagne

L’heure à laquelle j’écris ce billet et l’heure à laquelle vous le lirez n’est pas la même. La raison en est que la « Maisonnette des Amours », petite cabane, sis dans la Sucrerie de la montagne, sur les hauts de Rigaud, à quelques 45 minutes de bus de Montréal, dans laquelle je l’écris, n’est pas exactement pourvue en Internet sans fil. On ne peut pas tout avoir.

Parce que, pour le reste, l’endroit est une « cabane à sucre » québécoise typique, avec trois salles de restaurant (dont une immense) en pur rustique de combat – et une cheminée où on peut faire rôtir un caribou –, prévue pour accueillir groupes et visiteurs isolés. Et, surtout, leur faire déguster une cuisine locale qui a à peu près tout pour faire saliver les gastronomes et fuir les diététiciens : soupe de pois, fèves au lard, ragout de boulettes, tourtière à la viande et, pour ceux qui ont encore un petit creux, pancakes et tarte au sucre, le tout bien sûr (copieusement) arrosé de sirop d’érable du crû. Sans parler de la bière artisanale.

Notre visite ne doit pas grand-chose au hasard, vu que nous connaissons plutôt bien Pierre Faucher, le maître de céans, qui nous a d’ailleurs fait l’honneur de sa présence à notre mariage. Ceux qui ont vu le personnage, avec son accoutrement typique et sa barbe massive, ne peuvent que s’en souvenir encore maintenant ; au reste, il a du mal à passer inaperçu – à part peut-être dans un congrès de pères Noël joueurs de rugby.

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Instantanés de Montréal

Christ Church, Montréal

Troisième journée (et demie) à Montréal; demain, on part sur Rigaud à la Sucrerie de la Montagne et, samedi, on va faire un tour à Québec. Jusqu’à présent, on a visité quelques musées, fait du shopping et, de façon générale, beaucoup marché. Il paraît qu’on a droit à une météo exceptionnelle – traduisez: il fait une chaleur de four! Certes, 33°C et beaucoup d’humidité, ça ne fait pas un four très convaincant, sauf quand on est dedans.

Les Montréalais sont au courant et manifestent leur bonne humeur en portant aussi peu de vêtements que possible: bermudas, jupes courtes, t-shirt facultatifs et sandales; je soupçonne que si la nudité publique était autorisée, même ce minimum d’habillement serait absent. De toute façon, vu la quantité de gens tatoués, je soupçonne également qu’une certain nombre resteraient décents malgré tout.

La ville est un joyeux mélange de styles architecturaux: sans même parler de curiosités ethniques, comme Chinatown, on peut passer, d’une rue à l’autre (voire d’un côté de la rue à l’autre), d’une rue française typique au quartier industriel londonien, puis aux gratte-ciels à l’américaine. C’est un peu déroutant quand on ne s’y attend pas, mais, comme on  a également droit à des mélanges linguistiques du même ordre (genre le “Café parisien” tenu par des Chinois parlant en anglais), c’est moins surprenant.

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Montréal

Ces prochains jours, jusque vers le 4 juin, Isa et moi sommes en vacances au Québec, entre Montréal, Rigaud et Québec pour être très précis. La bonne nouvelle (si on peut réellement considérer ça comme une bonne nouvelle), c’est que Montréal n’est pas une ville où il est difficile de trouver du Wifi gratos (à …

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Saga: Contact

Si je vous parle d’un groupe de rock progressif canadien, qui tourne depuis trente ans, qui a souvent été accusé de faire de la soupe et qui ne s’appelle pas Rush, vous me dites? Saga, bien sûr! Dont le nouvel album Contact, un double cédé enregistré à Munich, vient d’atterrir dans les bacs.

Avec trente ans de tournées dans les pattes, on ne peut pas vraiment dire que les enregistrements en public leur font peur. Sur Contact, Saga déroule tranquillement son rock prog, à la frontière entre le métal et le hard-FM. Guitares et claviers croisent le fer en habitués. On est entre amis, en terrain de connaissance. Michael Sadler, dont c’est le dernier album en tant que chanteur, s’essaie même à discuter en allemand avec le public; il a dû voir les chiffres de vente du groupe dans le monde et s’est dit qu’il fallait viser le coeur de cible, sans doute.

Pour moi, c’est toujours un plaisir de retrouver ce groupe. Saga était un peu le groupe de rock pour collégiens sages à l’époque où je passais ma matu et j’ai toujours suivi sa carrière. Les morceaux couvrent à peu près toute la carrière du groupe, du premier album éponyme au dernier 10,000 Days. Une seule omission, et non des moindres: aucun morceau du monumental Generation 13. Qu’à cela ne tienne, je vous en parlerai un de ces quatre.

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