Quand on me posera la question « qu’as-tu vu de beau à Québec ? », je serais un peu en peine de répondre : après une journée, mon expérience de la ville se résume à une brassée de boutiques de souvenirs, à peu près autant de boutiques de fringues, une petite quantité de bi-classées et un ciel voilé par la fumée des incendies de forêt voisins.
J’exagère. À part pour la fumée : il y a des incendies de forêt un peu partout autour de la ville et, du coup, on a droit à un smog qui sent la cheminée sur tout le centre. C’est plutôt impressionnant. Au niveau densité, on a presque l’impression d’être dans le brouillard : le soir, au moment de traverser le fleuve par le bac, on peine à distinguer l’autre rive.
À part ça, Québec est une bien plus petite ville que Montréal, qui a conservé un aspect très européen (à quelques exceptions près, comme le bâtiment Price et ses faux airs d’Empire State Building miniature), ainsi que d’imposants remparts qui surplombent le port.
Nous sommes montés à la « ville haute » par le biais d’un funiculaire qui ressemblait beaucoup à une cabine d’ascenseur oblique, puis avons fait un petit tour sur les remparts, pour revenir vers le château Frontenac par le biais d’une promenade en bois dans le plus pur style Castle Falkenstein – château baroque à la Disney compris.
Comme on y reste encore un jour et demi, j’espère bien en voir un peu plus que ça, mais curieusement, Isa – d’habitude si prompte à s’égarer même dans les lieux les mieux balisés et les plus familiers – semble avoir un instinct infaillible pour trouver les pièges à touristes les plus odieux…
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Ça me fait penser à l’explication que j’ai reçu en Californie concernant les feux de forêt: si le matin tu penses, à l’odeur, que les voisins ont fait un grand barbecue, c’est pas un barbecue…