Ihsahn: Arktis.

Ihsahn: Arktis

Je suis toujours mystifié avec les albums de Ihsahn: je ne sais pas si c’est lui qui change constamment de style ou moi qui oublie d’un coup sur l’autre, mais ce Arktis. m’a une fois de plus pris par surprise avec un mélange détonnant de heavy-metal classique et de black-metal, avec un – gros – soupçon de progressif par-dessus.

Negură Bunget: Tău

Negură Bunget: Tău

Après ma précédente virée dans les étoiles, il est agréable de faire une balade dans les forêts fraîches et sauvages, surtout par ces fortes chaleurs. Bon, quand ces forêts se situent en Transylvanie, comme celles évoquées par le groupe de black-metal roumain Negura Bunget dans son nouvel album, Tău, il vaut mieux se préparer à des rencontres pas forcément des plus plaisantes.

The Great Old Ones: Tekeli-li

The Great Old Ones: Tekeli-li

J’ai parfois l’impression qu’une grande partie de mes goûts culturels peuvent se résumer par « je n’aime pas X, mais… » Exemple concret: je n’aime pas H.P. Lovecraft, mais Tekeli-li, album du groupe français The Great Old Ones inspiré par Par-delà les montagnes hallucinées, est très bien.

Shining+Enslaved: Armageddon Concerto

Je crois qu’il n’y a qu’en Norvège qu’un festival de jazz invite deux groupes de métal extrême, Shining et Enslaved, pour créer une composition originale d’une heure et demie qui s’appelle Armageddon Concerto. Certes, je sais bien qu’en là par chez nous, on a un festival dit “de jazz” qui invite Yes ou Alice Cooper, mais ce n’est pas le même calibre.

Lire plus

Enslaved: RIITIIR

Si, comme moi, vous avez tendance à être musicalement bipolaire, du genre à aussi bien apprécier le rock progressif le plus mélodique et le métal le plus brutal, alors RIITIIR, nouvel album des Norvégiens de Enslaved, est non seulement fait pour vous: il est à votre image. C’est fort, hein?

Or donc, comme vous le savez sans doute si vous suivez l’actualité du groupe depuis un moment – ou si vous avez lu mes précédentes chroniques sur Vertebrae ou Axioma Ethica Odini – Enslaved est un groupe qui a commencé sa carrière dans le black-métal viking délicat comme une ponceuse à béton, avant de se lancer dans le métal progressif. Mais sans abandonner le côté black-métal. Ça surprend.

Lire plus

Les Discrets: Ariettes oubliées

Dans la série des théories fumeuses de tonton Alias, je vais finir par croire qu’Alcest et Les Discrets ne sont qu’une seule et même entité. C’est la conclusion à laquelle je tends après l’écoute de Ariettes oubliées, le nouvel album des seconds, qui paraît à peine trois mois après celui du premier et ce dans un style très comparable. Le fait qu’il s’agisse de deux groupes français qui ont déjà fait plusieurs projets en commun ne fait que renforcer mes soupçons.

De noirs soupçons, bien entendu: Les Discrets donne dans un style musical qui est parfois appelé “post black métal” et qui ressemble à un croisement éthéré entre post-rock et black métal mélodique; du second, on garde les guitares plombées et les thèmes crépusculaires, tandis que le premier amène dans la corbeille de mariage encore plus de guitares plombées, mais avec un fond très atmosphérique.

Lire plus

Thy Catafalque: Rengeteg

Entre le nouvel album d’Alcest et, dans un style passablement différent, ce Rengeteg du projet hongrois Thy Catafalque, l’année commence décidément très fort pour les groupes de métal non conventionnels. Parce qu’il faut bien le dire que “non conventionnel”, avec cet album né du cerveau fébrile du multi-instrumentiste Tamás Kátai, ce n’est que le prénom!

Il doit y avoir quelque chose avec les groupes d’Europe de l’Est, parce que le mélange entre métal d’avant-garde, ambiances électroniques et sonorités ethniques de Rengeteg me rappelle beaucoup Negură Bunget. Mais avec Thy Catafalque, on n’est pas vraiment dans le registre du black métal des pâturages, mais dans des ambiances plus mécaniques qu’organiques. Encore que… Rengeteg, me dit-on, signifie en hongrois “vaste forêt sans chemin”. C’est plutôt bien trouvé.

Lire plus

Alcest: Les voyages de l’âme

Il va falloir encore se creuser les méninges pour trouver comment qualifier la musique du groupe français Alcest pour son nouvel album, Les voyages de l’âme: anti-black métal, post-black métal, shoegaze onirique? En ce qui me concerne, “brillant” vient à l’esprit – et pas seulement pour le jeu de mot avec le morceau “Beings of Light”.

Sérieusement, autant le précédent, Écailles de lune, m’avait un chouïa déçu, autant celui-ci est à placer pas loin du fabuleux Souvenirs d’un autre monde. On y retrouve bien plus clairement cette ambiance faite de riffs et de quelques hurlements pur black-metal, de folk onirique et de post-rock, une musique à la fois lourde et légère, en suspension comme une brume lourde où on devine des formes tantôt merveilleuses, tantôt terrifiantes.

Lire plus