Et c’est reparti pour une nouvelle saison de Star Trek, à bord de l’Entreprise, avec le capitaine Ki… ah ben bon, c’est le capitaine Pike, parce qu’ici, il s’agit de la série Strange New Worlds.
À la base un spin-off de Star Trek: Discovery, Strange New Worlds, c’est en quelque sorte la série originale Star Trek, mais refaite avec une sensibilité de 2020-ish. On garde le côté aventure un brin débridée, l’exploration, le côté coloré un peu kitschouille, et on remet le tout au goût du jour, avec des personnages féminins pas potiches.
On va retrouver des personnages connus de la série originale: Spock, Uhura (cadette fraîchement promue au rang d’enseigne), l’infirmière Chapel (qui n’est pas DU TOUT une potiche), puis plus tard Kirk (James; Sam est déjà à bord) et Scotty. Pike lui-même est déjà présent dans la série originale, dans le pilote (jamais diffusé à l’époque) et dans un double épisode.
Je ne jouerai pas au petit jeu des différences et ressemblances entre ces nouvelles incarnations des personnages et leurs prédécesseurs (parfois multiples). Je laisse ce genre de chose aux trekkies invétérés, du genre Imaginos, qui a déjà fait ça très bien. Étant venu à Star Trek sur le tard – genre, Enterprise – je ne me sens pas très bien placé pour commenter.
Par contre, ce que je peux dire, c’est que j’aime bien cette série et al deuxième saison ici présente est blindée d’événements, d’action, d’idées tordues et de phénomènes chelous. Comme dans Star Trek, quoi. Il y a tout de même plusieurs épisodes qui traitent de sujets rarement évoqués sous cet angle dans la série, à savoir la guerre par ceux qui y ont survécu.
À part ça, on a ce que j’appellerai un peu des « passages obligés »: un épisode avec voyage dans le temps – deux, en fait, mais j’y reviendrai – un épisode comédie musicale plutôt rigolo (même pour moi qui déteste les comédies musicales) et un crossover avec la série Lower Docks, avec Boimler et Mariner (interprétés par leurs voix américaines, Jack Quaid et Tawny Newsome) qui déboulent sur le pont de l’Enterprise, 120 ans dans leur passé. Il y a aussi l’épisode où Spock devient 100% humain.
Quelque part, le principal reproche que je ferais à cette deuxième saison, c’est qu’elle est très dense. Les dix épisodes filent à grande vitesse et, personnellement, j’en aurais bien repris pour deux ou trois de plus. On pourrait aussi lui reprocher des moments très sombres (dont une fin en cliffhanger), mais je trouve que, dans l’ensemble, c’est plutôt bien équilibré.
Je me répète, mais j’ai bien aimé cette deuxième saison de Star Trek: Strange New Worlds et, de façon générale, cette série. Ça reste globalement de la science-fiction « propre sur elle », utopiste par pas mal de côtés, mais qui n’hésite pas à regarder ce qui se passe sous les tapis.
Bonus: la bande-annonce de la deuxième saison
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Trekkie est quelque peu abusif pour me qualifier. Je ne suis qu’un trekker. 😉
Tu es trop modeste. 😉