Ce n’est pas du prog, ce n’est pas non plus du metal, alors pourquoi diantre suis-je allé voir le vernissage du nouvel album de Trank, accompagné par Spit Reckless, à l’Undertown de Meyrin? Peut-être parce que c’est cool?
Bon, si vous voulez tout savoir (et rien payer), la vraie raison est que j’avais déjà vu Trank sur scène – il y a deux ans, presque jour pour jour – et que j’avais trouvé à leur musique, d’une part une énergie très communicative et, d’autre part, quelques accents prog. Et qu’un des membres du groupe m’avait dit qu’il aimerait que le prochain album aille dans cette direction.
Et donc, ce samedi 7 décembre, me voici de nouveau en route pour Meyrin et sa salle de L’Undertown. Je vous en ai déjà parlé récemment, alors pour faire court: petite salle dans la banlieue de Genève. J’arrive un poil après l’ouverture des portes, ce qui me laisse le temps de préparer tout le matos photo et vidéo avant le début des festivités.
C’est à un autre groupe local, Spit Reckless, que revient l’honneur de lancer la soirée. En costume-cravate noir et chemise blanche, le groupe commence à 21 h pile et se lance dans un set d’un peu plus de trois quarts d’heure.
Fondé il y a une petite dizaine d’années, Spit Reckless propose un rock énergique et très positif. Ce n’est pas la musique la plus originale de la planète, empruntant au classic-rock, au rock alternatif et un peu aussi au metal, mais c’est très efficace et servi par des musiciens qui connaissent leur affaire.
La maîtrise de Spit Reckless se voit aussi dans son rapport avec le public, très convivial et pas exempt d’autodérision. Le public, d’ailleurs, n’était pas super nombreux, mais composé en grande partie d’amis du groupe et très remuant.
Après le traditionnel changement de scène, Trank commence son show à 22:45. C’est un groupe qui existe depuis 2016 – à tout le moins sous la présente forme. Il a déjà à son actif un EP et, avec The Maze, dont c’était le vernissage ce soir, un total de deux albums.
Le groupe propose une musique qu’il qualifie de heavy-rock alternatif. Ce n’est pas pas tout à fait du metal, mais ça en a souvent le mordant, et pas tout à fait du prog non plus, mais ça s’en approche également.
Ce qui est sûr, c’est que Trank a une grosse énergie et propose des shows en mode full patate. Mitch, le chanteur, harangue la foule avec enthousiasme, même si cette dernière est un peu moins dense que précédemment. La Malédiction de l’Undertown semble avoir encore frappé…
Et, autre malédiction, je dois malheureusement partir vers 23:30 et, du coup, je rate environ la moitié du show de Trank. C’est vexant, mais c’est le prix à payer pour avoir une chance de rentrer chez moi avant 2:00. Vu qu’il pleuvait méchamment, j’avais renoncé à laisser mon vélo au terminus du tram, comme je le fais habituellement. Grandeur et servitude de l’urbain non motorisé.
Je suis donc quelque peu frustré. Ce d’autant qu’aucun des deux groupes n’avaient de merch – même pas l’album de Trank, dont c’était pourtant le vernissage. Je dois avouer que ça m’a surpris, aussi. Reste que j’ai quand même passé une bonne soirée grâce à l’essentiel: la musique – et non pas la bière, bande de petits malins!
Alors oui, ni Spit Reckless, ni Trank n’entrent dans la catégorie des trucs que j’écoute d’habitude, mais ça n’empêche pas que leur rock somme toute très classique fonctionne très bien. Et je ne désespère pas d’écouter un jour ce fameux album – le groupe m’a promis de me l’envoyer.
Et, pour conclure, une petite galerie de photos, toujours sur Flickr et toujours sous licence Creative Commons.
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