Aujourd’hui est mon dernier jour en tant que Communication Support Officer à mon boulot. À partir du premier janvier, je deviens archiviste – en tout cas en titre.

Ce n’était pas ce que je j’aurais souhaité – d’autant que le changement de poste s’accompagne d’une réduction du temps de travail de 100 à 50%. Mais si je ne suis pas particulièrement heureux du changement, je ne le vis pas non plus comme une catastrophe.

Soyons honnête: la perte de la moitié de mon salaire est le truc qui m’ennuie le plus dans cette situation. Je regrette également le fait de ne plus travailler dans un domaine que j’aime beaucoup – mise en page, photos, vidéos.

Dans les côtés positifs, je reste au sein d’une organisation où je me sens bien et je passe sur un poste qui m’intéresse. Archiviste, je connais par « l’autre bout », avec des études d’histoire, et avec plus de vingt ans passés dans la boîte, je commence à connaître pas mal de trucs.

Du coup, à partir de 2025, il va y avoir du changement: je vais certes avoir un peu plus de temps libre pour mes projets, mais je vais surtout devoir en consacrer une bonne partie à la recherche d’un nouveau boulot – de préférence un autre 50% dans les domaines graphiques sus-nommés.

Je vais devoir gérer une perte sèche de revenus, compensés en partie par la caisse du chômage, mais pas pour très longtemps. Il me faudra sérieusement réduire la voilure sur certains achats et activités, genre les concerts et conventions à l’autre bout de la Suisse (voire plus, si affinités).

Et je risque de relancer un peu plus souvent les appels aux dons, vu que le vrai-boulot-qui-paie-les-factures les paiera dorénavant nettement moins bien. Comme mentionné, la situation ne m’enthousiasme pas, mais je vois des moyens de m’en accommoder, donc je ne perds pas le sommeil là-dessus.

Photo: Archives publiques du Canada (CC-BY)

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