Xia et Little Mercury, deux mercenaires chasseurs de reliques – les Space Relic Hunters du titre – se retrouvent à faire alliance avec un ancien légionnaire pour retrouver un objet sacré pour le compte d’une commanditaire mystérieux.
Car, dans cette galaxie, quatre dieux sont venus il y a deux siècles pour mettre la pâtée à la kyrielle de seigneurs locaux et instaurer une religion unique. Les survivants des autres cultes, désormais interdits, sont prêt à débourser des sommes colossales pour retrouver leurs reliques.
Bande dessinée « grand format » – une centaine de pages, Space Relic Hunters propose une science-fiction un peu old-skool. Quasiment tous les peuples que l’on voit sont humanoïdes, limite Star Trek première époque. Il y a des gros vaisseaux, des canons à plasma, des plantes exotiques et pas grand-chose de plus.
Si vous déduisez de cette entrée en matière que je ne suis pas très enthousiaste, vous avez raison. D’autant que j’ai trouvé que les personnages n’étaient pas très intéressants non plus.
Somme toute, Space Relic Hunters est blindé de stéréotypes qui fleurent bon les années septante-huitante – et, d’ailleurs, le dessin de Grun rappelle par moment les histoires illustrées par Bilal et Caza de l’époque. Disons qu’en 2023, je trouve ça quand même un peu dommage.
Reste une histoire, signée Sylvain Runberg (Orbital, entre autres), qui, si elle aussi très classique, a le bon goût d’être pas mal mouvementée et pas avare en rebondissements. Au moins, ça bouge bien. Et, l’un dans l’autre, si je ne suis pas très enthousiaste, je ne peux pas non plus complètement carboniser cette bande dessinée.
Space Relic Hunters est une BD correcte, mais j’attendais quand même mieux de Runberg.
Pour soutenir Blog à part / Erdorin:
Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.
Ok, c’est une BD pour les vieux comme nous…sauf qu’on en a déjà eu pas mal. Je passe mon tour, sauf si je tombe dessus à la biblio…
Pour les vieux, peut-être, mais pas pour des vieux comme moi.