Ayé, Angry Metal Guy m’a encore appâté à la grosse sucrerie: Subnivium, le nouvel album de Queen of Dreams. Du power-metal, de la mélodie et des claviers par paquets, une chanteuse et de la thématique fantasy, dragons et tout! Yolo!
À ma grande surprise, Queen of Dreams n’est pas un groupe italien, nation pourtant hégémonique sur ce terrain. Ces six musiciens, à parité, sont originaires du Wisconsin et opèrent depuis les années 2020. Ils se définissent comme power-metal épique progressif, mais je mettrais un petit bémol sur ce dernier qualificatif.
Subnivium est le deuxième album en date du groupe; il est sorti au début de cette année. Il dure un poil moins de trois quarts d’heure et compte neuf pistes entre trois et cinq minutes, si l’on excepte le titre final, qui dure huit minutes.
Bon, vous l’aurez compris avec l’intro de cette chronique: Queen of Dreams n’a pas inventé la poudre, ni le metal, ni le power-metal à 50% de synthés minimum. Mais pour ce qui est de la poudre, ils savent quand même la faire parler et la plupart des titres dégagent une énergie impressionnante.
Quelque part, je dirais que Subnivium a un peu le défaut de ses qualités: beaucoup de mélodie, qui parfois noie tout le reste, une chanteuse très capable est fortement mise en avant, mais qui s’essaye parfois à des trucs un peu malheureux et, de façon générale, plus de clichés que toute ma production photographique annuelle.
Après, c’est un style qui pardonne beaucoup les excès et Queen of Dreams a de l’enthousiasme à revendre, ce qui est facilement communicatif. Et globalement, les musiciens sont franchement compétents.
Comme mentionné précédemment, je mettrais un bémol sur l’épithète « progressif », un peu parce que je suis un prog-snob, mais surtout parce que ce n’est pas la qualité première des compositions du groupe (sauf peut-être sur l’impressionnant instrumental « Kiln of the Forgotten Flame »).
Subnivium regorge de bangers ou, à tout le moins, de pistes aux accroches mélodiques imparables. Par contre, j’ai un gros, gros problème avec la dernière piste, « End of the Road ». Ce qui est embêtant, parce que c’est aussi la plus longue. Le souci majeur est l’adjonction d’une voix masculine saturée qui détonne complètement dans la composition.
C’est un peu dommage, parce que cette dernière piste me gâche presque l’ensemble de Subnivium. Presque. Queen of Dreams propose quand même un album de qualité très correcte, que je ne peux que recommander aux amateurs de power-metal épique – mais surveillez votre diabète.
L’album est disponible sur Bandcamp.
La vidéo de « When Iron Chariots Prevail »


30/10/2025 at 23:02
> Mais pour ce qui est de la poudre, ils savent quand même la faire parler
C’est donc un groupe de powder metal ? 🙂
31/10/2025 at 12:39
(Regard mi-désapprobateur, mi-impressionné, mi-déçu de ne pas y avoir pensé moi-même)