Il est temps de dépoussiérer les mythes grecs à la mode ichorpunk et de replonger dans les mondes infernaux, puis partir à l’ascension de l’Olympe: Hades II est enfin sorti!

Bon, pour être très franc, ça fait déjà un petit moment que j’explore le jeu, à la faveur des early access qui proposent déjà du contenu depuis plus d’un an, mais là, il s’agit de la version « finale ».

Hades II est un jeu qui, comme son prédécesseur, est publié par le studio Supergiant. Il emprunte à plusieurs styles, comme le rogue-like, le beat’em all à la Diablo en 3D isométrique, mais il a aussi un côté presque « jeu de drague », avec une gestion des relations avec les personnages secondaires (ce qui inclut les dieux).

L’histoire se situe au moins une vingtaine d’années après le premier. Durant ce laps de temps, Hades et Persephone ont eu une fille, mais surtout, Cronos est de retour. Et grand-papa n’est pas super-content de s’être fait démonter et emprisonner par sa progéniture.

Du coup, c’est la fille sus-mentionné, Mélinoë, qui reprend le flambeau du cassage de bouches. Avec un petit twist: non seulement elle est la fille du Dieu des Morts, mais elle a aussi été élevée par Hecate et rompue aux arts de la sorcellerie.

Le concept reste très similaire au premier opus: descendre dans les donjons, démonter des monstres, affronter des boss, récupérer des ressources. Et mourir, souvent. Mais quand on est la fille de Hades, c’est juste une petite péripétie.

Et, en plus des Bienfaits des dieux, Mélinoë a aussi accès à une panoplie de sortilèges et aussi de l’aide d’autres alliés. Encore que certains des alliés ont un peu tendance à se comporter comme des ennemis – et réciproquement. Rien n’est simple.

Pour l’instant, j’ai joué environ deux cents parties. J’ai réussi à buter Cronos une fois, mais je n’ai pas encore réussi à terminer l’autre chemin – parce que, oui, l’action n’est plus cantonnée aux seuls enfers. Et je soupçonne que je n’ai pas encore vu la moitié de tout ce que Hades II a à proposer.

À ce stade, vous comprendrez que j’aime bien le jeu. L’univers est très particulier, avec une direction artistique qui mélange l’inspiration asiatique, le style grec antique et des anachronismes plutôt cool. En plus, les personnages sont loin d’être unidimensionnels et il y a plein de petites touches très marrantes.

Je pourrais reprocher à Hades II d’être un peu du more of the same, mais ce serait un peu de la mauvaise fois: c’est littéralement Hades et II. Comme Hades, mais plus et, à mon avis, mieux. Donc, si vous avez kiffé Hades, je ne peux que vous encourager à essayer sa suite – si ce n’est pas déjà fait.

Bonus: la bande-annonce

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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