Si vous suivez un chouïa l’actualité du jeu vidéo, vous avez sans doute entendu parler de Hades. Je m’y suis mis, mais peut-être pas pour la raison que vous pensez.
Hades est un jeu du studio Supergiant, qui semble s’être déjà illustré avec d’autres titres. Pour ma part, c’est le premier que je découvre. Et si j’en avais déjà entendu parler par ses visuels, avec un côté manga seinen contemporain, c’est sa bande-annonce qui a fini par me convaincre.
Enfin, pour être précis, sa bande-son. Elle est signée Darren Korb, qui a aussi signé celle d’autres jeux du studio et qui prête également sa voix à certains des personnages de l’histoire. J’y reviendrai.
Hades est un jeu qui emprunte à la fois au rogue-like, au beat-em-all à Diablo et eu RPG. Le jouer y incarne Zagreus, fils d’Hades et donc prince des Enfers, qui cherche à quitter le séjour des morts pour rejoindre la surface. Voire plus.
On a donc un personnage avec une grosse épée, ou une grosse lance, ou un gros bouclier – voire soyons fou un gros fusil d’assaut – qui va biffer du monstre dans des couloirs générés aléatoirement. Et qui va mourir. Souvent.
Enfin, quand je dis « mourir », c’est un dieu et il est déjà dans le royaume des morts. Donc il retourne à la case départ. Sauf que, dans ses périples, il va trouver des objets qui lui permettront de s’améliorer de façon permanente. Jusque là, c’est classique.
Là où ça devient plus intéressant, c’est dans les personnages qu’il va rencontrer. D’abord à la cour de son père, l’éponyme Hades, puis au hasard de se pérégrinations. Comme le jeu se déroule dans un monde basé sur la mythologie grecque, ça implique des gens comme Achille, Nyx, Sisyphe et le Furies.
Sans oublier Cerbère, le gros toutou à trois têtes, pour trois fois plus de gratouilles. Oui, on peut aller faire des gratouilles à Cerbère. C’est-y pas trop cool?
Il y a également les dieux de l’Olympe, qui viennent filer un coup de main à Zagreus. Assez rapidement, on commence à se douter que ce n’est peut-être pas complètement désintéressé non plus, mais reste à savoir pourquoi. Il y a pas mal de secrets cachés entre les personnages.
Et on peut améliorer ses relations avec tous ces braves gens à coup de Nectar, un autre des objets que l’on trouve dans les donjons de Hades. Ce qui débloque des informations supplémentaires et, peut-être aussi, des coups de mains. Peut-être, je n’en suis pas encore arrivé là.
Oui, parce que pour tout dire, je n’en suis encore qu’à une grosse quinzaine d’heures de jeu. J’ai réussi à passer le premier niveau, mais guère plus. Il faut dire que Hades est un jeu qui pardonne assez peu et les objets qui permettent de récupérer de la santé sont plutôt rares.
Je vous avais déjà dit qu’on y meurt souvent? J’en suis à cinquante tentatives. Ça fait à peu près trois morts de l’heure.
Mais ce n’est pas très grave, parce que d’une part, Hades est un jeu qui propose des parties rapides et bien défoulantes, avec en prime un univers bien fouillé. Et une bande-son qui déchire.
J’y reviens, parce que j’ai pris l’option jeu + bande-son à l’achat et je ne le regrette pas. D’une part, il y en a pour la bagatelle de trente pistes et deux heures et demie. D’autre part, c’est un mélange en folk orientalisant et post-rock bien furieux, avec des grosses montées en puissance bien comme il faut. Il y a deux-trois trucs un peu plus bizarres dans le lot, mais globalement c’est très très bon.
Donc, si vous cherchez un bon jeu de baston et que le mélange mythologie grecque et esthétique manga ne vous dérange pas trop, allez-y sans crainte. Si ça se trouve, il est peut-être même en solde, ces jours.
Bonus: la bande-annonce qui déchire. Avec une bande-son qui déchire.
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En léger différé, je m’y suis mis… à peine un an de retard, une paille.
C’est une chouette revisite de la mythologie grecque (et c’est typiquement le genre de chose qui me chipouille les neurones là où je ne vous dis que ça, voir figure 1.) Avec une bande-son qui déchire.
J’ai quand même investi dans une manette pour y jouer… souris et clavier c’est vraiment pas ouf.