Fun fact: Maserati est un des premiers groupes de post-rock que j’ai connu et même que j’ai vu en concert, il y a dix ans de cela. Ils sont revenus en 2020 avec un nouvel album, Enter the Mirror.
Formation américaine fondée en 2000 du côté d’Athens, Géorgie, Maserati est aussi lié à la ville de Lausanne pour une raison qui, je l’avoue, m’échappe un peu. Leur musique a évolué, d’un post-rock instrumental à la rythmique très présente, à un style plus hybride, incluant pas mal d’électro, avec un côté synthwave.
Enter the Mirror est le neuvième album du groupe. Il dure trente-neuf minutes et compte sept pistes, entre trois et huit minutes.
J’avais donc découvert Maserati avec Inventions for a New Season qui, à l’époque, restait plutôt classique. Mais, depuis un moment, le groupe a pris un virage flirtant avec l’électro, déjà présent sur Pyramid of the Sun ou VII (je n’ai pas écouté Rehumanizer).
Sur Enter the Mirror, le flirt est même très poussé. Et si on trouve des compositions dans un style qui, parfois, rappelle God Is an Astronaut (« Killing Time ») et Long Distance Calling (« Empty » ou « Wallwalker »), plusieurs titres jouent franchement des synthés, vocoders et samples dans (« A Warning in the Dark »).
Entendons-nous bien: à l’aune du post-rock de 2023 (ou même de 2020), il y a pas mal de trucs qui restent aussi plutôt classique. Mais Enter the Mirror nous rappelle aussi que Maserati a un côté très rentre-dedans – assez fidèle à son nom, en fait. Qui plus est, le groupe enchaîne les morceaux de façon très organique sur cet album.
Au final, ce mélange électro/post-rock est plutôt détonnant, surtout allié aux aspects traditionnellement puissants de la section rythmique. Sans être complètement expérimental non plus, Maserati s’aventure assez loin des sentiers battus (et rebattus) du genre avec Enter the Mirror.
L’album est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la non-vidéo de « Wallwalker »
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