Pour ces Restes du Samedi, trois salles, trois ambiances, trois albums écoutés ces derniers temps: When Serenity Prevails de Ashes in the Fall, Enisum’s Roots par Enisum et Icterus II signé stef.in.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette rubrique, les Restes du Samedi sont pour moi l’occasion de revenir sur des albums qui, pour une raison ou une autre, me semblent intéressant mais pour lesquels je ne me vois pas écrire une chronique « normale » de 300 mots.
Dans le cas de Ashes in the Fall, la raison en est que When Serenity Prevails est un EP de trois titres. Et encore: la première dure deux minutes, la deuxième quatre minutes et la dernière… plus de onze minutes.
Ashes in the Fall est une formation finlandaise, active depuis 2019 et qui opère à la lisière entre death-metal, post-metal et blackgaze. Une musique très complexe, atmosphérique, avec un fond sombre et des voix saturées, qui rappelle aussi un peu les débuts du prog-metal.
Récupéré via un service presse de Inverse Records, When Serenity Prevails est un EP un peu frustrant: il est trop court. Au vu de la créativité et de la maîtrise du groupe – dont les membres ne doivent pas avoir plus de 25 ans – j’aurais aimé en entendre plus.
Bonus: la vidéo de « Dusk of Mankind » (version raccourcie de moitié)
Pour Enisum, c’est un peu différent: je les ai vus récemment en concert et j’avais voulu prendre leur dernier album. Or, si Enisum’s Roots est bien un des derniers parus, ce n’est pas à proprement parler un album, mais la réédition de démos des débuts du groupe. Vous me direz, j’aurais pu m’en douter avec le titre.
Du coup, on a une quinzaine de titres principalement en black métal atmosphérique, mais aussi dans différentes variantes du genre. Ça va du discordant goblinesque à l’ambiante, en passant par quelque chose qui ressemble à du dungeonsynth (ou la bande originale d’un jeu video d’horreur) et de l’atmoblack plus classique.
C’est plutôt pas mal dans le genre, avec pas mal de mélodies et d’ambiances, mais ce n’est pas ce que j’attendais. Vous pouvez cependant l’écouter sur Bandcamp.
Pas de vidéo, désolé
Enfin, Icterus II de stef.in est un album que j’ai reçu en service presse et pour lequel ma réaction première est « ok, c’est… intéressant? »
Parce que, voyez vous, stef.in est un quatuor canadien, fondé autour du guitariste Stefan Hegerat, qui propose un free-jazz très expérimental, souvent discordant, qui n’est pas sans rappeler les parties les plus avant-gardistes de King Crimson. Mais en encore plus barré.
Il y a dans Icterus II des passages intéressants, mais ils ne durent jamais très longtemps. En fait, si vous n’aimez pas un morceau, attendez trente secondes, ça va changer. Après, le free-jazz, ce n’est pas ma came, donc c’est un peu normal que je me sente perdu. Mais si ça vous branche, l’album est également sur Bandcamp.
Pas de vidéo non plus…
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