Ces derniers Restes du samedi pour 2023 ont une histoire: les deux albums que je chronique ici, M.E.T.A.L de Freedom Call et The Power of Eight de Van Canto, je les ai récupérés dans la tombola organisée par le Daily Rock pendant le concert de Villagers of Ioannina City.
Le concept des restes du samedi, pour rappel, c’est de proposer des chroniques courtes, sur des albums pas forcément mauvais, mais sur lesquels je ne me vois pas écrire le « minimum syndical » de 300 mots. Et, dans le cas présent, on a deux albums très classiques dans leur genre.
Et on commence avec M.E.T.A.L, douzième album de Freedom Call. On a ici une formation allemande, fondée il y a près de vingt-cinq ans, et qui balance un power-metal très mélodique, qui rappelle un peu Helloween. Et… c’est un peu tout ce qu’il y a en dire.
OK, j’exagère. Mais pas tant que ça, parce que Freedom Call, c’est un peu l’archétype du groupe de power-metal mélodique. Déjà, ils sont allemands. Mais aussi parce que leurs compositions reprennent un peu tous les canons du genre.
Cela dit, c’est très agréable à écouter, avec des compositions souvent très pêchues et très lumineuses, voire joyeuses. C’est le genre d’album qui ne révolutionne rien, mais qui est très sympathique.
Bonus: la vidéo du morceau-titre, qui n’est pas la meilleure de l’album, mais qui est très représentative
Van Canto, c’est un groupe dont j’avais déjà souvent entendu parler chez l’ami Imaginos, mais que je découvre ici. C’est aussi un groupe de power-metal allemand, mais avec une particularité: il compte sept membres, dont six chanteurs. En fait, seul le batteur ne chante pas. Et les autres musiciens ne font que chanter. Oui, c’est un groupe de metal a capella, ou peu s’en faut.
To the Power of Eight est leur… ben leur huitième album, du coup. Il compte douze pistes, dont quatre reprises. Et là encore, c’est quelque chose de bien sympa à écouter. Sauf si on est un peu allergique aux « rakkatakka » et autres « dandan » qui forment la base de l’accompagnement des chansons.
Je dois admettre que je suis un peu partagé sur ce point. C’est efficace, aucun doute là-dessus, mais à la longue, ça fait un peu « gimmick » et j’ai du mal à accrocher. Le fait qu’il y ait un tiers de reprises sur l’album n’aide sans doute pas non plus. Mais l’exercice est sans nul doute amusant et il y a des chouettes pistes sur l’ensemble. L’album est sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Falling Down »
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Ça alors, c’est pas souvent que c’est moi qui ai une (très mineure, certes) influence musicale sur toi !
Mais ça n’est pas le meilleur album de Van Canto, et comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises chez moi, je trouve qu’ils commencent à s’essouffler.
Le concept m’avait intrigué, alors j’ai voulu tester.