Les locaux du samedi: Darius, Salvertine, What Aleph Said

Nouvelle édition thématique pour les Restes du samedi, la rubrique consacrée aux chroniques brèves. Aujourd’hui, je vais vous parler de trois groupes suisses romands: Salvertine et les deux formations post-rock découvertes lors du concert de Toundra, Darius et What Aleph Said.

Chris Salvertine, c’est un musicien franco-suisse que j’ai découvert un peu par hasard: mon fourgue habituel – La Citadelle – m’a refilé son CD, qui venait d’être déposé par l’artiste. Le CD en question, Time Design, contient une dizaine de titres pop-rock, avec un peu d’électro, un peu de prog, un peu de metal et pas mal d’énergie.

Je suppose qu’une des raisons pour lesquelles j’aime bien ce CD tient en ce que ça ressemble beaucoup à ce que j’écoutais à la radio – ou parmi les démos de groupes reçues à Satellite – à la fin des années huitante. Par certains côtés, ça me fait penser à certains groupes de néo-prog de l’époque à la carrière météoritique.

Ce n’est pas vraiment un candidat au titre d’album de l’année et, honnêtement, le côté “moi tout seul dans mon studio” se sent un peu trop. Mais Time Design est un album qui est réalisé avec un talent certain pour les mélodies qui tapent juste et avec beaucoup d’entrain et d’énergie. Il est disponible sur Bandcamp.

Darius est un groupe de Bulle (ville suisse du canton de Fribourg), un de deux qui avaient fait la première partie de Toundra à Genève il y a un mois. Alignant pas moins de trois guitares en façade, sa musique est un post-rock instrumental nerveux et fiévreux, parfois aux limites du post-metal.

Les quatre pistes de leur EP Clôture, disponible sur Bandcamp, totalisent un peu plus de vingt-quatre minutes, avec deux morceaux qui dépassent les huit minutes. C’est du post-rock classique, voire très classique, mais réalisé avec intensité, énergie et compétence.

Deuxième groupe de post-rock découvert lors du concert de Toundra, What Aleph Said est une formation lausannoise qui a sorti un EP du même nom (What Aleph Said, pas EP), aussi disponible sur Bandcamp. Avec cinq pistes et un peu moins d’une demi-heure de post-rock instrumental.

Leur bio avoue des tendances progressives et il est vrai que leur musique est plus complexe et élaborée que celle de leurs congénères. Elle est cependant un poil plus contemplative, moins pêchue que celle de Darius. C’est marrant, parce que je me souvenais de quelque chose de plus nerveux en concert – l’effet live sans doute.

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.