Le Château des Étoiles: L’Univers en 1875

Le Château des Étoiles, bande dessinée d’Alex Alice, nous offre en cette fin d’année un très beau cadeau: un hors-série intitulé L’Univers en 1875, à la fois livre d’art et encyclopédie.

Pour ceux qui ne connaissent pas Le Château des Étoiles, vous devriez. Il s’agit donc d’une série de bandes dessinées dans un univers que l’on pourrait qualifier de merveilleux-scientifique – du nom de cet ancêtre de la science-fiction du tournant du XXe siècle.

Dans cet univers, la découverte en 1868 d’une substance appelée l’éther luminifère ouvre à l’humanité la porte de l’espace. Les grandes puissances se lancent alors dans la conquête des planètes proches: la Prusse s’installe sur Mars, la France et l’Angleterre se partagent Vénus et tout le monde lorgne sur les richesses du reste du système solaire.

Sept ans plus tard, l’Exposition interplanétaire de Paris fait la lumière sur les avancées de cette conquête de l’espace: les découvertes, les vaisseaux, les mondes et les colonies. Et cet ouvrage, L’Univers en 1875, se présente en quelque sorte comme le catalogue de l’Exposition interplanétaire.

C’est ce qu’on appelle un « beau livre ». Pas seulement parce que les illustrations, signées Alex Alice, sont belles – et elles le sont assurément – mais aussi parce qu’un soin particulier a été apporté à sa fabrication. Très grand format (29 par 32 centimètres), couverture cartonnée et entoilée, reliure cousue, plus de deux cents pages; c’est de la belle ouvrage!

Il est bien entendu richement illustré, même si la plupart des planches sont reprises de la bande dessinée. Il y a tout de même pas mal d’inédits et le tout est accompagné par de courts textes écrits du point de vue d’un curateur officiel – ce qui implique un regard très critique sur les agissements des personnages de la bande dessinée.

L’Univers en 1875 est hautement recommandé, d’une part aux lecteurs du Château des Étoiles, mais aussi aux amateurs de science-fiction steampunk. L’ensemble fait beaucoup penser à l’univers de Château Falkenstein – moins la magie – mais peut également servir d’inspiration pour d’autres jeux de rôle du même genre, au premier rang desquels le vénérable Space 1889.

Et puis, les fêtes approchant, c’est un cadeau idéal – même s’il est un peu cher. Perso, je l’ai pris il y a quelques semaines déjà en me disant « à Noël, y’en aura déjà plus ».

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