Dans la série « on a ça chez nous? », je vous présente les Genevois de Impure Wilhelmina, avec leur nouvel album de post-metal, Antidote. Leur septième album. Pour vingt-cinq ans de carrière. Que j’ai découvert il y a trois semaines.

J’ai honte.

C’est via les salons Discord de Hello Vinyl que j’ai découvert Impure Wilhelmina – avant que Angry Metal Guy n’en fasse son album du mois de mai. Je les classe en post-metal, mais, comme la plupart des groupes de cette mouvance, ils intègrent également des éléments de metal progressif, de post-hardcore ou de doom. La voix est principalement claire, avec quelques passages growl.

Antidote est un album au format presque classique: dix pistes, un peu plus de cinquante minutes. La plupart des morceaux font entre quatre et six minutes, sauf le trio de conclusion qui consiste en deux compositions de plus de sept minutes qui encadrent un interlude de moins de deux minutes.

Rappel: c’est le premier album d’Impure Wilhelmina que j’écoute, Donc vous pouvez piorner en le comparant avec tel ou tel album de leur discographie, moi ça va me passer au-dessus de la tête. Et, même si j’aime plutôt bien cet album, je n’ai pas l’intention immédiate de me poncer tous les autres.

Bref, j’aime bien donc. Comme le fait remarquer, AMG, il y a un côté Katatonia – assez net sur « Gravel » par exemple – mais avec plus de venin. Même si la musique d’Impure Wilhelmina n’est pas particulièrement brutale, elle exsude un côté sombre et malsain.

Il y a tout de même quelques accélérations, par exemple sur « Dismantling » ou « Vicious » (qui fleure le Killing Joke), mais Antidote est un album plutôt posé en apparence. Même si on le sent un chouïa sur la corde raide en dedans. Très 2021, en fait, jusque dans le titre.

Si je ne suis en général pas très client des katatoneries, j’ai trouvé cet Antidote plutôt bien fait. Ne serait-ce que parce qu’il incorpore de façon très homogène une grande variété d’inspirations diverses. Je soupçonne que ce ne sera pas le dernier album d’Impure Wilhelmina que j’écouterai.

Et si vous avez aussi envie d’écouter cet album, je vous encourage à rejoindre sa page Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Midlife Hollow »

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