Australie, terre de contrastes, mais surtout de metal progressif. Parmi les multiples groupes que j’ai déjà chroniqués, Hemina est un des premiers, mais je l’avais quelque peu oublié jusqu’à la sortie de Romancing the Ether, leur nouvel album.
Actif de quinze ans, Hemina est un quatuor originaire de Sidney qui propose donc un metal progressif très mélodique. Une de ses particularités est une multiplicité des voix, dont une voix féminine. L’autre est l’inclusion dans les compositions de passages très électro.
Au niveau du format, Romancing the Ether présente deux particularités: d’une part, c’est un morceau unique, de trente-cinq minutes (la version numérique compte quelques pistes bonus), et d’autre part c’est la conclusion d’un concept entamé sur le premier album du groupe, celui-ci étant le cinquième.
J’avais donc chroniqué le premier album d’Hemina, Synthetic, il y a plus de dix ans. Du coup, je redéboule dans la discographie du groupe comme un chien dans un jeu de quille. avec somme toute peu de souvenirs de l’album en question.
Et je trouve – ou retrouve, c’est selon – dans ce Romancing the Ether un metal progressif très mélodique, très accessible, en grande partie très classique, mais avec quelques audaces musicales bienvenues.
L’idée aussi de composer l’album comme un seul morceau – avec certes des tableaux différents – est plutôt bonne et lui donne une cohérence qui, si j’en crois ma chronique de Synthetic, manquait à l’époque.
Le principal point faible, c’est qu’Hemina pratique un metal progressif somme toute très classique. Les audaces musicales susmentionnées lui donnent une identité propre, mais ça reste très « prog-metal 101 » dans l’ensemble.
Cela dit, Romancing the Ether est un album très agréable et, si j’ai raté les dix dernières années de la carrière d’Hemina, je mesure ici le chemin parcouru depuis ses débuts. Je le recommande aux amateurs de « l’école australienne » de metal progressif, vous pouvez d’ailleurs l’écouter sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Révélations » (un des tableaux du morceau-titre)
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