Disenchantment, saison 2

Bon, cette fois, je ne me suis pas fait avoir: j’ai attendu d’avoir vu les deux parties de cette deuxième saison de Disenchantment pour écrire cette chronique.

Disenchantment, c’est une série animée créée par Matt Groening, qui avait mentionné à la base qu’il voulait faire un truc entre Les Simpsons et Game of Thrones. En fait, ça ressemble surtout à la partie de D&D qui a mal tourné.

On a donc Bean, ou « princesse Tiabeanie de Dreamland », qui aimerait bien se bourrer la gueule, mais qui passe le plus clair de son temps à contrecarrer les plans maléfiques d’un peu tout le monde, à commencer par sa mère. Son père, qui est une brute à moitié cinglée, est plus facile à gérer.

On a aussi Elfo, qui est un elfe. Enfin, pas que; c’est compliqué. Et qui est amoureux de Bean. Il y a Luci, un démon que tout le monde prend pour un chat, qui d’abord a essayé de pousser Bean à faire des bêtises, mais elle y arrivait très bien comme ça, merci pour elle.

Il y a un château qui est construit sur l’équivalent d’un cimetière indien, des courtisans qui complotent, des peuplades mythiques qui ont leur propre agenda, plus les villes voisines notamment la cité steampunk de Steamland. Oui, Steamland.

Oui, parce que la blague, c’est que Disenchantment est une de ces séries qui va prendre tous les clichés du genre – en l’occurrence la fantasy – en en faire des cachous. Des très petits cachous. Le tout avec de la musique klezmer, parce que raisons.

Et ce n’est pas non plus un univers en carton-pâte; en apparence, oui, mais il y a un contexte très détaillé et plein de petits détails qui n’ont l’air de rien, mais qui reviennent mordre les fesses des personnages.

Je ne suis pas vraiment fan des Simpsons, encore moins de Futurama, mais je dois dire que Disenchantment m’amuse beaucoup. Bon, l’humour est un peu trash, mais y’a plein de décalage, les personnages sont plutôt cool et l’histoire est clairement plus complexe qu’il n’y paraît.

Du coup, si vous aimez la fantasy en mode comique, mais un peu sérieux quand même, mais juste un peu, Disenchantment est faite pour vous. Cette deuxième saison comporte donc deux parties de dix épisodes chacune, les épisodes étant plutôt courts, autour de 20 minutes.

Il devrait y avoir encore une (demi-)saison pour conclure l’histoire.

Bonus: la bande annonce de la partie 3 (la première moitié de la deuxième saison, donc)

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2 réflexions au sujet de “Disenchantment, saison 2”

  1. Je l’ai regardée à sa sortie, j’ai (presque) tout oublié…

    Il y a des morceaux de bravoure quand même.
    Zog en prend plein la tronche pour (quasiment) pas un rond.

    Répondre

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