Clæmus: Daydream

Il y a des albums qui vous tombent dessus comme une bonne surprise. Mentionné sur Twitter by Daz, Daydream, le nouvel album de Clæmus, est une pépite de metal progressif venue des antipodes. Oui, encore un.

Clæmus est un quatuor originaire de Welllington, en Nouvelle-Zélande, qui semble officier depuis une dizaine d’années – je mets du conditionnel, parce que je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos sur eux. Ils jouent un metal progressif « école australienne », c’est-à-dire accessible et mélodique, avec une bonne dose de synthés et de djent.

Daydream est un album plutôt court: il compte six pistes entre quatre et six minutes et trois interludes d’une ou deux minutes. Au total, ça nous donne un album d’un peu moins de quarante minutes. Autant dire qu’il ne traîne pas en route.

C’est aussi une caractéristiques des compositions: il y a une impression de mouvement, d’énergie dans un peu toutes les pistes de cet album. Ce n’est certes pas du gros metal qui poutre, mais il y a une intensité certaine.

Il faut avouer que Clæmus n’est pas exactement le groupe le plus original du moment. Il n’y a rien de flagrant, mais on entend beaucoup d’influences: Pink Floyd dans certains passages, une voix à la TesseracT (voire Seal), plus tout le « bagage » du metal progressif typique de cette partie du monde.

Ceci posé, c’est très bien foutu. Les compositions sont carrées, on sent que le groupe a viré un peu tous les temps morts pour arriver à ce résultat resserré, les musiciens sont au niveau d’un point de technique et l’ensemble bénéficie d’une production solide.

Et puis bon, ça reste quand même du metal progressif – probablement plus prog que l’album de Teramaze précédemment chroniqué. Des pistes comme « Aspire », « Recovery », « Hedonist » ou le morceau-titre sont suffisamment alambiquées pour satisfaire le prog-head moyen.

Daydream est un bon, voire un très bon album. La musique de Clæmus est peut-être un peu trop « sous influence » pour se propulser dans le top de 2021, mais elle frôle les sommets. L’album est disponible sur Bandcamp et je vous le conseille.

Bonus: la vidéo de “Hedonist”

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