Hier, Marie.Charlotte, du site MadmoiZelle, a eu la brillante idée de proposer une transcription et une traduction de l’appel d’Emma Watson aux « féministes introvertis ». « Brillante idée » de mon point de vue, car je suis plus sensible à l’écrit qu’à l’oral et c’est le genre de texte que je préfère avoir sous les yeux pour mieux y réfléchir.
Bon, les non-Suisses dans la salle, je vous préviens tout de suite: on va causer politique d’en là par chez nous, de bleu! Comme régulièrement, nous avons ce que l’on appelle une votation à venir à la fin de ce mois. En d’autres contrées, on appelle ça un référendum, mais ça n’implique pas forcément d’insulter le gouvernement en place.
En écrivant l’autre jour mon article sur Tipeee et ChangeTip, je me suis dit que ce ne serait peut-être pas mal de revenir de façon un peu plus large et plus systématique sur tous les différents nouveaux outils de financement, au sens large du terme, que l’on peut trouver sur Internet.
Régulièrement, la fort mal nommée Union démocratique du centre se rappelle à notre mauvais souvenir en lançant des projets spectaculairement nauséabonds et/ou stupides. Récemment, à côté d’un énième référendum sur l’asile, ils ont demandé que la Suisse cesse de respecter les traités internationaux s’ils interfèrent avec la loi suisse.
Or donc, jusqu’à peu, je me considérais comme un écolo: entre autres choses, je roule à vélo, je trie mes déchets et, surtout, je suis contre les OGM, les organismes génétiquement modifiés. Ce jusqu’à ce que je lise La démocratie des crédules et que je tombe sur cet article, A founder of the anti-GM food movement on how he got it wrong sur Macleans.ca (grâce à Tyrian Dunaédine sur G+).
Je vous ai déjà parlé du revenu de base, ou revenu universel. Si je vous en reparle aujourd’hui, ce n’est pas uniquement à cause d’une panne d’inspiration pour des sujets « vendredi vraie vie », mais également parce que l’actualité de ces derniers temps est une excellente occasion pour ressortir le sujet.
Ne riez pas tout de suite, mais il fut un temps où j’aimais bien le football. Bon, d’accord, vous pouvez rire. De toute façon, il y a prescription. Et, à vrai dire, j’aime toujours l’idée du foot, à savoir le fait de courir dans l’herbe avec des potes et savater un ballon (et, de préférence, pas trop de tibias).
Un certain nombre de mes blogs préférés – principalement belges, allez savoir pourquoi – ont beaucoup parlé de ce que l’on pourrait appeler les espoirs déçus par le Parti pirate, lors des élections européennes. « Espoirs déçus » étant un euphémisme pour parler de « branlée ».
Quarante ans, ça fait une paye! Il était donc presque logique qu’un historien s’attache à retracer la genèse des jeux de rôles en général et de son Grand Ancêtre en particulier, j’ai nommé Dungeons & Dragons. Pour le coup, c’est Jon Peterson qui s’y colle, dans un ouvrage intitulé Playing at the World.
Or donc, il y a trois semaines, dans « vendredi vraie vie », je vous parlais d’un entretien avec Gérald Bronner, réalisé il y a un an à l’occasion de la sortie de son livre La démocratie des crédules. Sans surprise, ce livre, je l’ai acheté et lu dans la foulée et, à part une couverture hideuse à force d’être quelconque (elle a dû être réalisée sous Word), il est très bien.
Période d’élections en France, de votations en Suisse, autant d’occasions pour les partis politiques en général, et leurs branches les plus extrémistes en particulier, d’écrire des conneries plus moins massives. L’exemple le plus grave étant sans doute notre inimitable MCG, comme on peut le voir sur cet article chez Gaël von Mêmepasmal (avertissement sans frais: ça pique le cerveau de l’intérieur et ça brûle les rétines en même temps).
C’est long, mais c’est important: l’entretien de Ragemag avec le sociologue Gérard Bronner, intitulé « Nous sommes des feignants intellectuels » est une de ces lectures qui mérite qu’on lui consacre un bon quart d’heure. Oui, c’est long; j’avais prévenu.
J’étais parti (ha! ha!) pour écrire un article très énervé à la suite des déclarations d’un homme politique socialiste français qui évoquait un « devoir de solidarité » de son parti pour voter la confiance au gouvernement. Et puis j’y ai renoncé et c’est tant mieux, parce qu’entre temps, mon frère jumeau (très bien) caché, Ploum, a publié un article intitulé Élections, demandez le programme !, qui offre un éclairage bien plus intéressant que mes élucubrations à chaud, la bave aux lèvres.
La question de la criminalité sur Internet a toujours été un sujet sensible et j’ai un peu été surpris de voir Cory Doctorow lui-même recommander, sur BoingBoing, l’ouvrage de Nate Anderson, The Internet Police.
Il y a des jours qui apportent leur lot de bonnes nouvelles, même dans le paysage politique français, qui rappelle parfois les bouts de désert dans le jeu post-apo Fallout, pixellisation comprise. Aujourd’hui, le quotidien Libération nous apprend qu’un politicien, accusé de propos homophobes, a été relaxé au motif que ses élucubrations étaient ridicules.
Je ne reviendrai pas ici sur les résultats du vote du 9 février, en Suisse, mais sur un argument dont l’usage par les milieux de droite xénophobe commence sérieusement à m’inquiéter: celui de la croissance anarchique et du bétonnage du paysage.
Récemment, je suis tombé sur un bout d’informations à la télé. Hormis le fait que ça me rappelle pourquoi j’apprécie de moins en moins regarder les informations à la télé, j’ai été estomaqué d’entendre le commentateur parler du « prix des mesures antipollution ».
En ces temps où l’extrémisme est tellement tendance que, pour un peu, il passerait au Top 50, il est toujours bon de lui jeter un œil critique. D’abord, parce que c’est plus civilisé qu’un parpaing (même si je peux comprendre que le parpaing ait un effet cathartique) et, ensuite, parce que souvent, l’extrémisme est une forme de vampire qui se complaît dans l’ombre et auquel la lumière nuit. Tout ceci pour vous dire que j’ai donc acheté ce nouvel hors-série de Charlie-hebdo, intitulé Le Front national expliqué à mon père.
Vous l’aurez compris au titre: je trolle un peu. Je reviens aussi sur un sujet sur lequel j’ai tendance à faire une fixation: la place de la critique dans la création. La faute en revient conjointement à Fabrice Colin, qui a écrit sur son blog (please follow) the golden path l’article par pitié ne me faites pas de mal, et à Laurent Kloetzer, qui l’a partagé.
Il y a quelques semaines, un jugement en appel a condamné Olivier Laurelli, alias Bluetouff, à €3000 d’amende. Son crime: avoir trouvé, au hasard d’une recherche à partir d’un site très connu et qui rime (mal) avec « muggle », une palanquée de documents censément confidentiels.
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