Campagne Lupanar: L’héritage

La première règle du jeu de rôle, c’est qu’aucun scénario ne survit au premier contact avec les joueurs. Enfin, dans le cas présent, c’est surtout avec mes joueurs. Hier, j’ai donc fait jouer la première partie de la campagne lupanar à mon équipe de joueurs (dite aussi “Tigres Volants canal historique”). C’est un scénario que j’avais déjà fait jouer en convention, à Monthey et à Orcidée et, à chaque fois, les joueurs avaient plus ou moins suivi la trame prévue.

Cette fois-ci, ça s’est passé un peu différemment. Comme l’a dit un de mes joueurs: en convention je teste, avec eux je crash-teste.

Déjà, alors qu’une partie du thème de la campagne (et de Tigres Volants) est le choc culturel, la plupart de leurs personnages sont de culture atlano-eyldarin, ou peu s’en faut, et certains sont très orientés sur les choses du sexe et assimilés. Qu’on en juge: une courtisane atalen inspirée par le personnage d’Inara, dans Firefly et Serenity; un Highlander qui veut devenir ceinture noire de kama-sûtra; une atalen médecin-arcaniste; un Ataneylda originaire de la Fédération des hautes-terres; et enfin un Talvarid ex-flic à Copacabana et très peace and love.

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Clans stellaires et sociétés post-monétaires

C’est une idée qui m’est venue au cours des parties jouées ce week-end: j’ai commencé par improviser un truc sur les réputations et l’influence des clans stellaires eyldarin, embrayant sur l’idée que certains endroits (comme l’équivalent d’un hôtel de luxe) n’était accessible qu’à des personnes pouvant se prévaloir de l’accréditation de certains clans. Pour aboutir enfin à la question suivante: pourquoi les échanges des sociétés stellaires seraient-ils uniquement basés sur la monnaie?

Ce n’est certes pas très original: la littérature de science-fiction post-cyberpunk y a déjà pensé extensivement, par exemple avec la Société Bitchun décrite dans Down and Out in the Magic Kingdom. Pour un monde de science-fiction “à l’ancienne” comme l’est Tigres Volants, c’est moins courant; dans ce cas, je vois ce genre d’économie comme une “couche” supplémentaire, qui est surtout utilisée entre clans. L’économie monétaire est toujours importante dans les relations avec le reste de la Sphère.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les Eyldar de Tigres Volants sont sans doute beaucoup plus proches des Elfes des mondes med-fan que moi-même je n’oserai jamais l’avouer. À vrai dire, je vois leur culture comme ayant gardé un grand nombre de comportements issus d’un système féodal, notamment avec de forts liens entre les personnes et les clans. D’où l’idée d’avoir un système plus ou moins formel gérant les services rendus, l’influence et, de façon plus générale, les relations entre clans.

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Orc’idée 2010

Hier soir, vers six heures, j’étais en train de prendre un dernier café à Satellite, le bar de l’EPFL qui a également servi de cafétéria pour joueurs pendant les deux jours de la convention Orcidée de ce week-end. J’affichais une patate qui faisait quelque peu l’envie de mes camarades ludomanes, organisateurs et autres, qui eux étaient un chouïa éteints. Certes, j’ai fini par payer ce trop-plein d’énergie par un solide coup de barre, plus tard dans la soirée, mais c’est une condition qui trahissait mon enthousiasme personnel.

Il faut dire que, de mon point de vue, cette édition de la plus grande convention de jeu de rôle (et autres) de Suisse romande a été particulièrement réussie. Je pense que je ne suis pas le seul à le penser, au vu de la quantité de visiteurs venus de France qui avaient fait le déplacement. Il y avait d’ailleurs, à part les autochtones habituels (2 dés sans faces, le Xénomorphe, le Space Fridge, l’association SIDH et autres), pas mal de stands d’associations ou d’éditeurs français: La Voix de Rokugan, le SDEN, les Écuries d’Augias et ForgeSonges avaient fait le déplacement (OK, pour certains de ces derniers, comme l’inénarrable Nathalouchka ou Fred H., ce n’était objectivement pas très loin).

On voit qu’Orcidée est une convention qui tourne depuis un moment: l’organisation est rodée et je n’ai pas constaté de couacs majeurs — mis à part que les numéros des tables n’étaient pas très lisibles sur les feuilles de parties, ce qui m’a valu de me tromper de table et de me retrouver non loin d’un groupe assez bruyant, le dimanche. Cuchulain, venu tout exprès de sa Haute-Savoie profonde malgré une grève SNCF, n’a pas eu cette chance, ce qui est bien dommage.

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Fragments séquentiels d’éternité

Quelque part, j’hésite un peu à poster cette nouvelle, parce que chaque fois que j’annonce que quelque chose se passe autour d’un projet de bande dessinée dans l’univers Tigres Volants, ça part en vrille (ou c’est mort-né). Ça doit être une variante de la malédiction de Tigres Volants… Mais, dans le cas présent, Psychée a …

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En direct de la Convention des Fous, à Monthey

Convention des Fous salle figurines

En ce dimanche de Pâques – j’allais écrire “joli”, mais il fait un temps de chiottes – je suis à Monthey, à la Convention des Fous. Avec un peu de chance, vous pouvez même voir ma sale tête, de temps à autres, sur la web-TV de la conv’.

Le fait que je suis en train d’écrire ce billet au lieu de jouer devrait vous laisser penser que je m’emmerde comme un rat mort. Ce n’est pas tout à fait vrai; pas complètement faux non plus, mais disons plutôt que je suis un peu en mode “vacances”; ça doit être l’air de Monthey, ville où j’ai souvent été en villégiature pour cause de présence familiale d’une part et, plus récemment et d’autre part, d’amis.

Convention des Fous bar

Cela dit et au-delà du pur copinage, j’ai quand même pu faire au moins une partie de Tigres Volants hier après-midi. J’ai testé l’intro de la “campagne lupanar” en petit comité, un scénario à base d’héritage convoité, de violences mafieuses, de sauvetage de princesse et de courses-poursuites (en camion-poubelle) dans les rues de Fantir.

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Lady Blackbird

Si vous ne lisez pas le blog de Brand, c’est le moment de vous y mettre: l’animal poste peu, mais ses billets sont souvent plein de pépites. Notamment un de ses derniers qui, s’il traitait d’un jeu à la Alien(s), m’a mis sur la piste d’un petit jeu expérimental nommé Lady Blackbird.

En fait, il s’agit autant d’un jeu que d’un scénario, en seize pages, dont l’amorce est la suivante: Lady Blackbird fuit un mariage forcé en compagnie de sa garde du corps à bord de La Chouette, le vaisseaux éthérique du tristement célèbre contrebandier Cyrus Vance. À mi-chemin, ils sont intercepté par le croiseur impérial La Main du Chagrin et les personnages ont meilleur de temps de trouver un moyen de s’enfuir avant que le capitaine du croiseur ne reçoive de la capitale la télétransmission qui révèlera leur véritables identités.

L’ambiance est celle d’un univers de science-fiction steampunk et, en le lisant, j’ai eu l’impression de tomber sur le Graal des systèmes léger et adaptés à un style de jeu “pulp”, très narratif et dynamique.

Chaque personnage est défini par des Traits, qui sont des compétences génériques divisées en mots-clés (tags), ainsi que par des Clés, qui sont des buts, et des Secrets, qui sont des capacités spéciales.

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Retour sur le retour sur Tigres Volants lite

Ça va devenir le gag récurrent le plus lent du monde: pas loin d’un an après en avoir précédemment reparlé, à l’occasion du prix JdRÃ 2009 qu’il avait gagné, me revoici à travailler sur Tigres Volants lite. Cette fois-ci, c’est grâce/à cause d’un retour fait par un récent joueur de Tigres Volants, du nom de YoYo (nom connu de la rédaction et des lecteurs de son blog).

Pour faire court, il a bien aimé le système, mais soulève quelques problèmes, notamment dans la résolution des combats. À vrai dire, je les soupçonnais également, mais je n’avais jamais réussi à me passionner suffisamment longtemps sur ce système pour arriver à voir ce qui ne colle pas. Ce qui, en soi, est un comble, mais les faits sont là: Tigres Volants lite est pour moi une sorte de bac à sable pour idées rôlistiques idiotes, pas forcément un projet super-sérieux auquel je consacre beaucoup de temps.

Du coup, je me suis relancé un peu sur le bazar. Il en faut peu pour me motiver, somme toute. Après avoir regardé le système sous diverses coutumes, je pense avoir trouvé une solution pour les combats, en rassemblant attaques et dommages en un seul jet: on ajoute donc les dommages de l’arme, éventuellement la Force de l’attaquant en cas d’attaque au contact, et on soustrait la Résistance du défenseur et, le cas échéant, la protection de ses défenses. Du coup, les armes n’ont plus qu’une caractéristique: les dommages, plus éventuellement des avantages qui annulent un bonus ou un malus.

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La saison des conventions

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ces temps-ci, c’est le début de la saison des conventions. En tous cas, la première: la plupart des manifestations ludiques en général et rôlistes en particulier ont tendance à se concentrer entre mars et mai, ainsi, dans un moindre, qu’entre septembre et novembre. Il y a des exceptions, mais si vous jetez un petit coup d’œil à un calendrier, c’est évident.

En même temps, ce n’est pas très étonnant: Pâques et ses abords fournissent une multitude de jours de congés et les étudiants ne sont pas encore trop accaparés par leurs examens, idem pour les mois d’automne. L’été étant en général consacré en vacances (en famille ou pas), on n’y trouve quelques événements qui jouent (ha! ha!) sur l’aspect plein air et chaleur (par exemple, des GN).

Mais le but de ce billet est de parler des conventions vues de mon petit bout de la lorgnette, le point de vue de l’auteur (maudit) baladant sa création (elle aussi maudite) à travers la francophonie pour en faire la promotion auprès des masses ignares^W^W joueurs. Je vous fais grâce des majuscules.

On en parlait récemment dans le billet Gloire, fortune et jeu de rôle, les conventions sont, pour l’auteur lambda, le passage obligé pour aller à la rencontre de son public et faire connaître son bébé. Vous allez rire: c’est en partie pour cela qu’elles sont faites. Le problème, c’est qu’à moins d’habiter dans une agglomération à forte concentration rôlistique (pour nous autres francophones, ça veut dire “Paris et banlieue”), c’est que ça implique des déplacements, souvent lointains et sur plusieurs jours. Donc transport, logement et nourriture.

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« Le vide et le plein », de Nicolas Bouvier

J’ai profité du voyage en train vers Cannes pour me lire deux autres bouquins de Nicolas Bouvier, dont Le vide et le plein, l’autre ouvrage qu’il a écrit sur ses pérégrinations japonaises (le premier étant Chronique japonaise). Je soupçonne avoir pris les deux dans l’ordre chronologique inverse (contrairement à Thias, qui l’a chroniqué dans le bon ordre), mais, à la vérité, ce n’est pas très important.

Cette impression vient principalement du ton général de l’ouvrage : on sent, à sa lecture, qu’au moment où il écrit ces lignes l’auteur n’a pas encore réussi à prendre la pleine mesure du Japon et, surtout, des Japonais. En ce sens, c’est un ouvrage qui révèle un Nicolas Bouvier un peu désarçonné par ce peuple et ses coutumes aussi étranges – même pour un grand voyageur comme lui. Au contraire, Chronique japonaise et son introduction historique (probablement peu scientifique, mais qu’importe) marque une sorte de réconciliation.

Hormis ce détail, Le vide et le plein est un ouvrage très similaire : on y suit l’auteur dans sa vie quotidienne au Japon, dans les années 1964-1965, puis vers 1970. Il y a là des impressions de voyage, comme d’habitude, des excursions journalistiques dans des lieux plus ou moins connus, plus ou moins touristiques. Il y a également des instantanés de vie quotidienne : Nicolas Bouvier habite Kyoto, puis Tokyo, avec femme et enfants.

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Festival international des jeux à Cannes

C’est un peu en touriste (ou « semi-branleur », pour reprendre l’expression de Neko) que je me suis rendu avec Isa ce week-end au Festival international des jeux, qui avait lieu à Cannes.

Le but premier était de prendre un (long) week-end de vacances et voir des potes, en profitant de la liaison TGV directe entre Genève et Nice et, très accessoirement, de faire des parties de Tigres Volants. Du coup, je n’en ai fait qu’une, mais je ne me plains pas : on s’est bien amusés (mention spéciales à mes joueurs, qui sont les premiers à me prendre l’option “coup de pute” dans le scénario Ciel! J’ai égaré mon carburateur) et j’ai eu largement de quoi m’occuper pendant le salon.

Il faut dire que le festival est un événement de grande taille : installé au Palais des festivals (celui-là même où a lieu le Festival du film de Cannes, mais on n’a pas monté les marches), il regroupe jeux classiques (échecs, bridge, Scrabble), jeux de société plus modernes (Catane et autres jeux de « l’école allemande »), casse-têtes, jeux vidéos, wargames, jeux de carte et jeux de rôle. Ajoutez à cela un (petit) « village manga » et une entrée gratuite, vous obtenez une manifestation grand public, blindée de monde le samedi et le dimanche.

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En route vers Cannes!

Je suis en train de mettre la dernière main à mes préparatifs pour mon départ pour Cannes. Moitié vacances avec Isa, moitié convention, nous partons pour le Festival International des Jeux, qui s’y déroule depuis hier jusqu’à dimanche. Côté préparatifs, cela implique de faire quelques sauvegardes de fichiers, d’imprimer prétirés, scénarios et feuilles de présentation …

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Le lupanar s’étoffe

Si, ces jours, je ne parle plus beaucoup de la campagne lupanar, c’est principalement parce que c’est business as usual. Je continue à écrire, principalement pour étoffer le premier jet déjà écrit et avoir quelque chose de moins synoptique.

Cela signifie principalement de mieux décrire les situations prévues et notamment de rajouter une brochette de PNJ, y compris leur description et leurs motivations. Parfois, ça a des incidences sur les chapitres précédents ou suivants et je soupçonne qu’à un moment donné, il va falloir que je revienne sur l’ensemble et que je raccommode les bouts qui traînent à gauche et à droite.

Par exemple, je suis en train d’aborder le chapitre où la mort de celui par qui le scandale (et l’héritage) arrive est annoncée officiellement. Ce qui implique que les personnages découvrent alors qui il était (s’ils ne l’avaient pas déjà appris avant) et ce qu’il avait fait. Ce qui implique également, à un niveau narratif, de reprendre des informations qui ne me semblaient jusqu’à présent pertinentes que dans le dernier chapitre.

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“Chronique japonaise”, de Nicolas Bouvier

Je suis vexé. Je me préparais psychologiquement à parler de la Chronique japonaise de Nicolas Bouvier quand, alors que je n’étais qu’à quelques pages de la fin, Matthias me prend de vitesse et poste hier un billet sur ce même sujet. D’autant plus vexé qu’il exprime assez fidèlement dans son billet quelle est mon opinion de …

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Un lupanar à Orc’idée

Dans un peu moins de deux mois (le 10-11 avril) aura lieu Orcidée, la convention de jeux de Lausanne qui n’a pas lieu à Lausanne. C’est un peu beaucoup le rendez-vous incontournables des rôlistes de Suisse romande (et d’ailleurs: on a un certain nombre de réfugiés politiques français qui viennent y squatter; mais que fait l’UDC?), avec sa palanquée de tables, ses stands et ses joueurs fous (qui a dit “pléonasme”?).

Le thème de cette année étant “tentacules”, j’ai un temps caressé l’idée (blague eyldarin) de faire un scénario Tigres Volants hentai, mais je n’ai pas réussi à trouver en temps et heure une trame de base qui me plaisait. Du coup, je vais me rabattre sur une autre idée idiote: faire jouer la première partie de la campagne lupanar.

D’une part, c’est un scénario qui, avec son côté “hommages à mille douze scénarios du même genre pour l’Appel de Cthulhu », colle avec le thème. En poussant, certes. D’autre part, c’est un scénario qui est prévu pour prendre des personnages venus d’horizons divers et variés (voire avariés) et les mettre dans la mouise.

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Rétroclones

Image Tobias Rütten (CC:SA)

J’ai vraiment du mal avec le concept de nostalgie. J’ai beau écouter une musique qui prend sa source il y a quarante ans et être fan de steampunk, ce ne sont pas des passions qui s’appuient sur un quelconque regret d’une époque disparue et dont j’apprécie plus particulièrement les relectures contemporaines. En plus, la nostalgie, ça donne son nom à une radio de merde, donc non (on me dira que la courtoisie également, mais ce n’est pas le sujet, alors silence).

C’est pourquoi l’actuelle mode des rétroclones dans le jeu de rôle — surtout anglo-saxon — me laisse particulièrement froid. À l’origine, il s’agit d’un mouvement cherchant à recréer sous une forme libre (comme dans “licence libre”) des vieux systèmes plus édités depuis longtemps. Depuis, c’est devenu plus commercial et bon nombre d’éditeurs — notamment Wizards of the Coast/Hasbro, l’éditeur de Dungeons & Dragons — se sont lancés dans le créneau et rééditent des vieux jeux avec un minimum de changements.

Théoriquement, je suis le cœur de cible pour un tel mouvement: ludosaure, quadra, avec peu de temps libre et un pouvoir d’achat plus que décent. Seulement, les rétroclones évoquent en moi un style et un type de jeu que j’ai abandonné depuis vingt ans au moins et qui ne m’intéresse plus du tout. Certes, l’idée de jouer avec des systèmes simples, sans se prendre la tête, est clairement intéressante et il y a sans doute des bonnes idées oubliées à ressusciter dans ces vieux bouquins. Ce qui m’ennuie plus, c’est que c’est également le retour à un style de jeu “old school”, qui peut se résumer par le classique triptyque “porte-monstre-trésor”.

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Flander’s Company, saison 2

Ce qu’il y a de bizarre avec la Flander’s Company, c’est comment une série réalisée avec un manque flagrant de moyens, des effets spéciaux à la ramasse, des costumes plus ou moins miteux et un jeu d’acteur très aléatoire peut parvenir à être aussi drôle. Peut-être précisément parce qu’elle ne s’embarrasse pas de chichis et qu’elle se concentre sur des situations comiques imparables et des répliques qui tuent.

Tout ceci pour dire que si j’avais trouvé la première saison de cette websérie française amusante (j’avais dû en causer dans l’ancien blog), mais sans plus, la deuxième est plusieurs tons au-dessus et est carrément hilarante.

Pour ceux qui n’avaient pas suivi, le principe de base de la série, c’est la vie au sein de l’éponyme Flander’s Company, société qui se targue de recruter les meilleurs super-méchants pour servir d’adversaires de qualité aux superhéros. Leur devise: “Nous servons le Mal, mais nous le servons bien!” Bien évidemment, le personnel forme une sympathique galerie de cas sociaux, voire de cas cliniques, qui doivent gérer une avalanche de boulets gratinés qui ont pour ambition de devenir suppôts du Mal. Le tout est présenté sous la forme d’épisodes courts – un peu à la Kaamelott, mais la comparaison s’arrête là.

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L’état du lupanar

Comme mentionné précédemment, j’ai terminé la première écriture du Secret du Domaine des trois sources, autrement dit de la “campagne lupanar”. Avant de trop avancer sur le sujet, je mets ici en ligne une sorte de synopsis de la campagne, à partir des résumés de début de chapitre. Alors donc, d’une part, si vous avez …

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