Ce qu’il y a de bizarre avec la Flander’s Company, c’est comment une série réalisée avec un manque flagrant de moyens, des effets spéciaux à la ramasse, des costumes plus ou moins miteux et un jeu d’acteur très aléatoire peut parvenir à être aussi drôle. Peut-être précisément parce qu’elle ne s’embarrasse pas de chichis et qu’elle se concentre sur des situations comiques imparables et des répliques qui tuent.
Tout ceci pour dire que si j’avais trouvé la première saison de cette websérie française amusante (j’avais dû en causer dans l’ancien blog), mais sans plus, la deuxième est plusieurs tons au-dessus et est carrément hilarante.
Pour ceux qui n’avaient pas suivi, le principe de base de la série, c’est la vie au sein de l’éponyme Flander’s Company, société qui se targue de recruter les meilleurs super-méchants pour servir d’adversaires de qualité aux superhéros. Leur devise: “Nous servons le Mal, mais nous le servons bien!” Bien évidemment, le personnel forme une sympathique galerie de cas sociaux, voire de cas cliniques, qui doivent gérer une avalanche de boulets gratinés qui ont pour ambition de devenir suppôts du Mal. Le tout est présenté sous la forme d’épisodes courts – un peu à la Kaamelott, mais la comparaison s’arrête là.