Borderlands

Borderlands commence avec Lilith, chasseuse de prime, qui revient sur Pandora, sa planète de naissance qu’elle avait espéré laisser derrière elle. Elle recherche une jeune fille, Tina, et croise la route des Chasseurs de l’Arche, et se retrouve dans un zbeul lié à son passé.

Borderlands, c’est une franchise de jeux vidéostrois épisodes, une « pré-séquelle » et quelques spin-offs. Je vous en ai déjà pas mal parlé, vu que c’est une de mes franchises préférées: gros guns, personnages hauts en couleur, blagues à la con, etc.

Le film, c’est un peu pareil, mais… moins.

Commençons par les choses cool: les visuels. Borderlands reproduit l’environnement de Pandora et, plus généralement, de l’univers du jeu plutôt fidèlement. Il y a deux-trois ratés (les Cavernes Caustiques, par exemple), mais il sont contrebalancés par quelques bonnes idées (l’Arche).

Les personnages sont raisonnablement bien campés – mention particulière à Claptrap, juste parfait – même si les fans risquent de ne pas y retrouver leur compte. Il y a également quelques clins d’œil, comme le Vladof Infinity et, d’ailleurs, si l’histoire suit globalement celle du premier épisode, il y a pas mal d’éléments tirés du deuxième.

Je dirais que le plus gros souci, c’est que l’ensemble ne semble pas vraiment inspiré. J’entends par là qu’avec un contexte aussi foisonnant que celui du jeu, on aurait pu s’attendre que Borderlands soit au moins dix fois plus déjanté.

Au contraire, le scénario accumule les clichés comme Marcus les caisses de munitions. Il y a eu quelques moments qui étaient franchement gênants à force de classicisme. Même si le film avait été fait dans les années huitante, au sommet de la vague des films de SF cheapos, le scénario aurait paru cliché.

Au final, Borderlands n’est pas un mauvais film. Mais si on est un fan de la franchise, il est souvent décevant, d’une part en prenant le parti de faire une histoire qui n’est pas raccord avec le reste de la franchise et, d’autre part, en le faisant en atténuant nettement le ton satirique. Ce qui, quelque part, est presque pire. Et si on n’est pas un fan, ben, on risque de se retrouver face à un film plutôt OK, mais dont on n’a pas les références.

Ça me peine de dire ça, mais je ne recommande pas d’aller le voir au ciné, vous risquez de regretter le prix (souvent prohibitif) des places. C’est plus à réserver à une soirée télé pépère.

Bonus: la bande-annonce (avec plein de scènes pas dans le film)

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