THEO: The Game of Ouroboros

Quand on pense au rock progressif et plus particulièrement au néo-prog, le Michigan n’est pas forcément la région à laquelle on pense en premier. C’est pourtant de Lansing, dans cet État américain, que vient Jim Alfredson, le claviériste derrière The Game of Ouroboros, ce premier album de THEO, recommandé par Néoprog.

L’individu est semble-t-il connu pour former un tiers du trio de jazz Organissimo qui – vous l’aurez deviné, à moins que vous soyiez un peu dyslexique, en lequel cas, ça pourrait être un peu embarrassant – fait du jazz sur des orgues. Le côté jazz et le côté “fanatique des claviers” transparaît assez clairement dans cet album.

Le côté “rock progressif” aussi, à commencer par un format très typé: une durée de près d’une heure et seulement six pistes, la plus courte ne durant que sept minutes. Les morceaux sont séparés par une petite narration qui donne sa tonalité dystopique à l’histoire que raconte The Game of Ouroboros: un citoyen essaye de joindre une vraie personne sur le central téléphonique de la corporation globale qui sert de gouvernement.

Musicalement, je ne peux pas dire que je suis fan de tout. De façon générale, le rock progressif de THEO est assez plan-plan à mon goût, sauf quand les claviers se déchaînent. Quelque part, cet album me rappelle un peu le – hélas! – dernier album de Simon Says, Tardigrade, en moins enlevé peut-être.

Étant loin d’être un grand amateur de jazz, je suis un peu hermétique à certaines des compositions, comme “Creatures of Our Comfort”, par contre, balancez-moi des bons gros instrumentaux comme le final de “The Blood That Floats My Throne” ou celui de “Idle Worship” et je suis content! Je trouve cela dit que l’album aurait peut-être mérité une plus grande cohérence musicale et un peu plus de peps.

THEO propose, avec The Game of Ouroboros, un album de rock progressif tendance néo-prog, moderne et qui n’hésite pas à se parer d’attributs jazzy. Surtout, il propose une débauche de claviers et les amoureux de ses multiples formes vont sans doute se régaler (la liste complète des instruments est disponible sur la page Facebook du groupe).

L’album est disponible sur Bandcamp, à l’écoute et au téléchargement.

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