Depuis le temps, vous connaissez le principe de The Mandalorian: le Mandalorien du titre, chasseur de prime dans son armure rutilante, et sa charge, un bébé Yoda, qui parcourent une galaxie lointaine. Sauf que cette troisième saison part dans une direction un peu différente – en fait, on pourrait la renommer « Les Mandaloriens ».
Exit l’ambiance western-spaghetti, avec la Mission de la Semaine et un peu de fil rouge par-dessus, place à une trame majeure! En effet, le plus clair de cette troisième saison tourne autour de la reconquête de la planète Mandalore, rasée par l’Empire. Les clans mandaloriens survivants sortent de l’ombre et doivent se réconcilier pour tenter de restaurer leur planète ravagée. Et, toujours en toile de fond, la menace des anciens impériaux, entrés en clandestinité, et qui menacent la Nouvelle République.
En parlant de cette dernière, deux des épisodes en particulier de cette troisième saison de The Mandalorian montrent d’autres facettes de cette Nouvelle République, que ce soit à travers le programme de réinsertion des anciens impériaux ou l’improbable épisode sur Plazir-15 (avec un caméo désopilant de Jack Black). Deux épisodes un peu anecdotiques, mais dont j’aime beaucoup la dimension world-building, contribuant à rendre le monde de Star Wars plus vivant.
Maintenant, j’ai été moins convaincu par cette saison que par les deux précédentes. Pas qu’elle soit mauvaise: c’est plutôt bien réalisé, les histoires sont intéressantes et, comme mentionné, apportent du relief à une franchise un peu bidimensionnelle. En plus, j’apprécie le côté old-skool des effets visuels, qui utilisent beaucoup les animatroniques plutôt que les effets numériques.
Je dirais que ce qui me dérange, c’est que dans cette troisième saison, The Mandalorian abandonne sa raison d’être, le côté chasseur de prime, pour une trame certes plus ambitieuse, mais un peu hors cadre. Alors certes, c’est bien de se renouveler, mais la différence est peut-être un peu trop brutale pour moi. De ce que l’on voit dans le dernier épisode, il est fort possible que la quatrième saison retourne sur le côté chasseur de primes, mais il faudra voir sur pièces. J’ai aussi un peu peur de l’abus de Grogu ex machina…
Au final, moi j’aime bien The Mandalorian, mais c’est un goût acquis. Star Wars, c’est quand même une ambiance particulière dans la science-fiction et cette saison, comparée aux deux précédentes, est un peu à part. Ça reste franchement agréable, mais pas forcément pour tout le monde.
Bonus: la bande-annonce de la troisième saison
Cette chronique participe au défi Summer Star Wars: Andor du RSF Blog.
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Ouais, j’ai à peu près le même avis que toi sur cette saison.