« The Galaxy and the Ground Within », de Becky Chambers

Dans The Galaxy and the Ground Within, dernier roman de Becky Chambers dans sa série Wayfarers, trois voyageurs se retrouvent coincés dans une auberge suite à une catastrophe. Bon, c’est une auberge sur une planète désolée, qui se trouve au carrefour de plusieurs routes hyperspatiales.

Un peu comme dans le time précédent, Record of a Spaceborn Few, The Galaxy and the Ground Within commence par une grosse catastrophe. Mais comme c’est écrit par Becky Chambers et pas par Roland Emmerich, les cinq protagonistes vont sagement attendre que les choses se passent. Et en profiter pour faire connaissance.

On retrouve parmi les voyageurs Pei, la pilote aeluon amante occasionnelle (voire plus) d’Ashby. Mais aussi Roveg, du peuple quelin, artiste dissident en exil; Speaker, un akarak qui ne peut pas survivre hors de son scaphandre; et enfin la laru Ouloo et son enfant Tupo, qui tiennent l’auberge où tout ce petit monde reste coincé.

Comme toujours dans les bouquins de cette série, le point de départ est un prétexte pour avoir une variété de cultures et de points de vues qui se rencontrent, se confrontent, parfois s’affrontent. Il y a peut-être un peu plus d’action, mais là encore, elle sert surtout de révélateur sur les cultures, ce qu’elles ont en commun et là où elles divergent.

Et on pourrait dire que la question centrale, c’est comment peut-on rester fidèle à des traditions millénaires quand on est confronté à une galaxie multiculturelle.

Becky Chambers raconte toutes ses différences culturelles par des exemples très terre-à-terre, comme la nourriture, les arts, l’écriture. Il y a même une discussion très amusante sur les humains et leur amour pour le fromage, mets que tout le monde trouve extrêmement bizarre.

Vous l’aurez compris, je suis très fan de ce quatrième tome, qui au passage a un très bon titre en français, qui résume un peu toute la série: La Galaxie vue du sol. Et je suis aussi un grand fan de ladite série. Ne serait-ce parce qu’elle explore une vision de la science-fiction qui est assez proche de ce que j’aimerais moi-même faire avec Erdorin.

C’est une série de livres que je recommande chaudement. Détail qui ne gâche rien: elle est très accessible dans son écriture et chaque tome a une taille raisonnable, autour de 350 pages (en anglais).

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.