Comme on arrive très près de l’épisode « album de l’année », c’est le moment de s’intéresser à quelques albums qui sont passés sous mon radar, mais qui ont été repéré par beaucoup de monde dans mes listes de veille. C’est notamment le cas de TEMIC, pour ce premier album, Terror Management Theory.
TEMIC, c’est un supergroupe au sein duquel on retrouve Diego Tejeida (ex-Haken, mais aussi Devin Townsend), Fredrik Bergersen (22), Eric Gillette (Neal Morse) et Simen Sandnes (Shining). Du beau linge pour un metal progressif classique, mais relevé.
Terror Management Theory compte dix pistes entre cinq et sept minutes, sauf l’intro instrumentale, qui ne dure que deux minutes. Au total, la durée de l’album approche une heure.
Quand je parle de metal progressif classique, j’entends par là que TEMIC est très proche de groupes comme Haken (ce qui ne surprendra personne) ou Vola, avec des compositions enthousiastes, bondissantes, contrebalancée par un chant aux tonalités mélancoliques.
C’est suffisamment technique et complexe pour qu’on comprenne bien que c’est du metal progressif, mais ça reste très accessible. Les connaisseurs sentiront également bien que Diego Tejeida est à la manœuvre, avec des claviers très présents et souvent puissants.
Soyons clair: c’est très bien réalisé, souvent impressionnant et rarement ennuyeux. Mais je dirais que c’est aussi un poil décevant, si l’on se réfère au pedigree des membres du groupe. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue en écoutant cet album: s’il s’était agi d’une formation plutôt jeune, j’aurais sans doute été plus enthousiaste, mais venant de ces vétérans de la scène prog-metal, j’attendais plus. Pas forcément mieux, mais plus.
Cela dit, ne boudons pas notre plaisir: Terror Management Theory aligne un bon nombre de compositions de très haut niveau, comme « Count Your Losses », « Friendly Fire » ou le très hakenien « Mothallah » et, globalement, c’est un album de bon, voire de très bon niveau. J’espère cependant que TEMIC va sérieusement monter en puissance sur ses prochains opus.
L’album est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Count Your Losses »
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Ben je suis passé à côté également.
Je vais y jeter une oreille de ce pas.
Merci
Je l’ai vu notamment passer dans le top de Metal Hunter et (je crois) Doom Dad.