Or donc, nous avons le dénommé Jean-Philippe Lasser, détective privé dans la bonne ville de Marselha, dans les années 1930. Engagé par une riche épouse pour prouver son cocufiage, ce brave homme s’aperçoit un peu tard que le mari volage est un ponte du crime organisé, du genre peu rigolard. Lasser n’a que le temps d’attraper l’ex-maîtresse du parrain, une danseuse égyptienne, pour s’enfuir vers le Caire. Voici les prémisses de ce premier tome des aventures de Lasser.
C’est François qui, le premier, avait évoqué sur son blog cet étrange recueil de nouvelles au titre non mois étrange: Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, de Laurent Queyssi. Huit histoires bizarres, où les protagonistes jouent – souvent contre leur gré – avec la notion de réel.
Aux Portes de l’Enfer est donc la suite du premier Wunderwaffen, la série de bande dessinée uchronique à base d’air-porn quelque peu honteux (pour cause de croix gammée). J’en parle ainsi parce que, malgré une idée de départ assez intéressante (l’Allemagne nazie parvient à tenir tête aux Alliés grâce à ses armes secrètes), j’ai un peu l’impression que ça s’essouffle.
Dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602, un groupe de mercenaires milanais, emmené par des nobles du Duché de Savoie, tente de prendre d’assaut la cité de Genève, au cours d’une opération soigneusement préparée – qui part en sucette par pur débol. Et si ce que les Genevois fêtent aujourd’hui sous le nom d’Escalade avait réussi? C’est l’idée sur laquelle je suis parti pour écrire une « u-chronique » de Genève, capitale d’un Duché, puis d’un Royaume de Savoie qui se maintient jusqu’à nos jours.
Le 10 juin 1791, alors que les révolutionnaires marchent sur les Tuileries, la famille royale s’évade en montgolfière. Mais Louis XVI, blessé par une balle perdue, meurt peu après l’atterrissage et la reine Marie-Antoinette, devenue régente, lance la contre-offensive avec l’aide d’un jeune et ambitieux général corse. Tel est le point de départ du dernier volume de la série Jour J: La Nuit des Tuileries.
Bon, si vous lisez ce blog depuis un moment, vous avez dû noter que je suis passionné par les uchronies en général et celles sur la Seconde Guerre mondiale en particulier. Bitter Seeds, ouvrage signé Ian Tregillis et formant la première partie du « triptyque Milkweed », a attiré mon attention en présentant non seulement une utopie, mais une utopie fantastique et néanmoins glaçante.
Une infirmière, veuve de frais, se lance dans la traversée du continent nord-américain, toujours secoué par une guerre civile qui dire depuis dix ans; c’est ainsi que l’on pourrait résumer Dreadnought, de Cherie Priest. Ce roman, qui peut tout aussi bien se lire de façon indépendante, est en quelque sorte la suite – techniquement, le troisième de la série « Clockwork Century » – de Boneshaker, même si ce n’est pas immédiatement apparent.
Un des reproches principaux que j’ai pu lire (et avec lequel je suis assez d’accord) sur la série de bande dessinées uchronique Jour J, c’est qu’elle s’éloigne assez peu de la France ou des États-Unis. Avec Le Gang Kennedy, dixième tome de la série, on a le droit à la double peine, puisque les USA (ou « Nouvelle-Angleterre ») y cohabite avec une « Nouvelle-France ».
Donc, aveu: je ne connaissais pas Roland C. Wagner, un des grands noms de la science-fiction française, disparu dans un accident de voiture il y a deux semaines. Et, après avoir lu l’article du Monde Roland C. Wagner : une vie de musique et de science-fiction, j’en viens à le regretter.
Je viens de terminer le deuxième tome de Et si la France avait continué la guerre?, la série de bouquins tirées du projet uchronique « 1940: la France continue« . Je rappelle en deux mots le principe: le 15 juin 1940, la France décide de continuer la guerre et organise un repli vers l’Afrique du Nord.
Un recueil de nouvelles d’auteurs français, parmi lesquels une tripotée d’auteurs de jeu de rôle, sur le thème de l’uchronie? Je dois tuer qui pour l’avoir? Au final, le processus s’est avéré un peu moins compliqué (et moins douteux d’un point de vue légal) et j’ai donc pu lire tranquillement U-Chroniques, ouvrage collectif publié par l’association ImaJn’ère.
Après un excellent premier tome, la série Masqué de Serge Lehman et Stéphane Créty se poursuit avec ce deuxième tome, Le jour du Fuseur. Je n’en dirai pas plus, d’une part parce que Rom1 en a déjà abondamment parlé sur son blog, et ce bien mieux que je ne saurais le faire et, d’autre part, parce qu’il est difficile de ne pas déflorer l’action.
Visiblement, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau ont mis le turbo sur leur série Jour J: moins d’un mois après la sortie de Paris brûle encore, le duo uchroniste sort Apocalypse sur le Texas, qui porte bien son nom: le 28 octobre 1962, la Crise des missiles de Cuba dégénère en échange nucléaire USA-URSS et, cinq ans plus tard, les Français et les Britanniques montent une expédition sous mandat de l’ONU pour tenter d’empêcher une annexion du Texas par le Mexique.
Oui, « campagnes » au pluriel. Je n’ai pas l’air, comme ça, mais entre deux parties de Diablo III, les délais absurdes du boulot et les conférences pour nerds chrétiens, je suis très occupé. À commencer par la campagne lupanar, dont la page de souscription a enfin ouvert, notamment grâce aux efforts intenses d’Antoine et d’Oliver, à qui nous devons – avec leur confrère Frank Semelet – une vidéo de propagande pas piquée des hannetons!
Le 29 mai 1968, en pleines manifestations étudiantes, le président français Charles de Gaulle tente de rallier les troupes françaises en Allemagne. Interprétant son geste comme une tentative de fuite, la foule prend d’assaut l’Élysée et le « Grand Charles » meurt. C’est le début de la Guerre civile française et le point de divergence de Paris brûle encore, huitième volume de la collection de bande dessinées uchroniques « Jour J ».
On va dire que j’insiste, que ça vire à l’obsession, mais c’est pas moi qui ai commencé: le blog rôliste Held Action vient d’en remettre une couche sur la réédition de l’intégralité des Suppressed Trasmission de Ken Hite avec l’article Free the Suppressed Transmissions, lui-même relancé par une énième conversation sur RPG.net.
Les uchronies sur la Seconde Guerre mondiale ont visiblement le vent en poupe, ces temps – surtout si on y rajoute le contingent invraisemblable d’armes secrètes développées par les Allemands. Le premier tome de la bande dessinée Wunderwaffen, dessinée par Maza et scénarisée par Richard D. Nolane déboule donc dans la foulée de Et si la France avait continué la guerre, Le Grand Jeu, Spynest et des films Captain America et Iron Sky.
Un ancien soldat, un Paris transformé par l’impulsion d’un préfet mégalomane, des « anomalies » biomécaniques, une conspiration autour d’un personnage légendaire, tels sont quelques-uns des éléments de Masqué.
1925: l’Empereur Napoléon, quatrième du nom, vient de mourir et des rumeurs d’attentat pèsent sur le sacre de son successeur. Ainsi peut se résumer Vive l’Empereur!
Du steampunk, du western et des zombies, c’est le cocktail que propose Boneshaker, roman de l’Américaine Cherie Priest dont j’avais entendu parler via BoingBoing et io9 et que j’ai acheté à Dublin. Soyons honnête : je n’aime pas les zombies et je ne raffole pas du western, mais la mention « steampunk » est souvent suffisante pour me faire acheter un peu n’importe quoi.
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