InDesign, ça c’est un programme de mise en page qu’il est bien. Par contre, quand ça couille, ça couille bien…
Bon, je suppose que ce n’est pas exactement nouveau: à partir du moment où on fait joujou avec des outils un peu plus compliqués que Notepad ou MacPaint, les risques de catastrophes augmentent de façon exponentielle. Du coup, quand on fait de la mise en page — qui implique du texte, des images, des polices de caractère et, dans le cas de InDesign, des choses réellement abconses comme des effets de tranparence ou des chemins de détourage — il ne faut pas s’étonner si les chances de se retrouver avec une usine à gaz pour savant fou pulp s’approchent brutalement de 1.
J’en ai eu récemment l’expérience avec Tigres Volants 3. Oui, ça veut dire que ça avance…
Dans le cas présent, j’ai voulu me rendre compte en “grandeur-nature” de ce que pourrait donner une mise en page quasi-finale du machin: avec styles, maquette et illustrations. D’aucuns me diront que c’est un peu suicidaire de s’amuser à ce genre de choses avec des textes non finalisés. C’est un peu vrai, mais la mise en page, c’est un peu mon vrai métier, aussi: faire la maquette et couler 300 pages de texte et d’illustrations, je fais ça de neuf à cinq (dans les bons jours). Même pas peur! Ça m’a permis de voir un certain nombre de problèmes potentiels, qu’il va falloir que j’attaque au manche de pioche avant peu, et ça m’a aussi donné une approximation de la taille de l’ensemble (loqiquement, ça passe!).