Bon, allez, je trouve que ces temps-ci, j’ai un peu trop parlé de groupes qui donnent dans le planant-mou pour baba sur le retour, il est temps de causer un peu métal. Ça tombe bien, Sybreed vient de sortir son nouvel album, God Is An Automaton. Et comme c’est un groupe genevois, ça permet de consommer local (on y retrouve d’ailleurs Ales Campanelli, le bassiste de Djizoes).
Sybreed s’auto-définit comme un groupe de “cyber-métal”, ce qui est une autre façon de dire que c’est du métal death teinté indus d’inspiration cyberpunk, ce qui rappelle un peu des groupes comme Samaël ou Punto Omega. Il mélange gros métal qui tabasse, voix death et sonorités électroniques en pagaille. Enfin, quand je dis “en pagaille”, c’est quand même bien organisé; le côté suisse, sans doute (attention, cette phrase va faire rire les vrais Suisses).