Crowned in Earth: A Vortex of Earthly Chimes

C’est en lisant la dernière fournée de Prog-résiste que je me suis intéressé à Crowned in Earth et, plus précisément, à leur album A Vortex of Earthly Chimes. Groupe anglais décrit comme un mélange de progressif et de stoner avec une influence (entre autres) Van der Graaf Generator, ça avait l’air prometteur.

Tumbleweed Dealer: Death Rides Southward

Mini-billet pour un mini-album: l’EP Death Rides Southward des Montréalais de Tumbleweed Dealer est arrivé dans ma boîte mail (à deux ou trois clics près) et, après quelques écoutes des trois morceaux disponibles en téléchargement gratuit, je dois dire que c’est plutôt prometteur.

Le groupe se définit comme stoner-psychédélique et, si l’on en croit l’historique sur le site de l’album, ça implique une grande quantité d’herbe-qui-fait rire. Mais comme c’est aussi de l’herbe-qui-fait-faire-de-la-bonne-musique, on leur pardonne.

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Perhaps: Volume One

C’est l’histoire d’un petit groupe qui sort un petit album et qui déclenche un petit ouragan dans le microcosme du rock progressif. Ce groupe, un trio originaire de Boston, c’est Perhaps et l’album en question, c’est Volume One, trente-sept minutes d’un rock progressif psychédélique instrumental barré de la tête.

En fait, c’est un peu comme si le fruit adolescent des amours bâtardes de Yes et de King Crimson se mettait à faire du post-rock ou du math-rock avec des potes dans un garage. On y trouve des sonorités typiquement yessiennes – notamment un jeu de guitare à la Steve Howe – avec le goût de la dissonance et des compositions alambiquées (et du saxophone en pagaille), le tout virant à la jam-session enregistrée sur une cassette audio analogique.

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Astra: The Black Chord

Il y a des albums qu’on attend avec impatience et qui déçoivent et, à l’opposé, des que l’on achète par habitude ou inertie et qui vous sautent à la gueule. The Black Chord, du groupe américain Astra, fait partie de la seconde catégorie.

À l’époque de la sortie de leur premier album, The Weirding, j’avais eu une réaction contrastée: beaucoup d’énergie, peu d’originalité, pour un clone de Yes sympathique, mais sans plus. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’Astra a, depuis, fait des prodigieux efforts d’imagination, mais ce nouvel album, qui pioche plus du côté du rock psychédélique à la Pink Floyd ou Hawkwind (voire King Crimson ou ELP), est bien plus convaincant.

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Mastodon: The Hunter

Encore un qui était attendu au tournant: The Hunter, nouvel album du quatuor américain Mastodon, allait-il se hisser à la hauteur de son glorieux prédécesseur Crack the Skye, renouer avec la brutalité bruitiste de Blood Mountain ou s’inspirer du semi-calamiteux Live at the Aragon?

La réponse est quelque part entre les trois, mais plus proche d’un Crack the Skye adouci, “vintagisé”. Si le métal teinté de post-rock et de rock progressif est toujours aussi présent, il s’enrichit d’une couche d’inspiration rock psychédélique qui rappelle un peu les groupes de hard-rock des années 1970.

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Cathedral: The Guessing Game

Je dois avoir une sorte de don pour attirer les bizarreries du genre de ce Guessing Game de Cathedral. Déjà, ce groupe britannique est une sorte de légende qui, depuis plus de vingt ans, traîne ses guêtres aux limites du métal extrême, du rock progressif et du heavy psychédélique à la Hawkwind. Déjé, on ne peut pas exactement parler de sentiers battus, même si ce ne sont pas les seuls à s’y aventurer.

L’originalité de Cathedral est de mélanger ces différentes influences en une sorte de muesli hétérogène, pas toujours très digeste, mais très surprenant: une plage de pur prog avec du mellotron en pagaille, des violons, suivis d’un gros riff méchant qui mort – écoutez par exemple le particulièrement barré “Funeral of Dreams”, deuxième morceau de l’album.

Je n’ai rien contre les mélanges les plus biscornus, mais dans le cas de The Guessing Game, c’est un peu trop pour être digeste – tant en quantité qu’en variété. Je soupçonne qu’un seul album, au lieu de ce double CD treize titres, aurait été largement suffisant. Il y a là plein de bonnes idées et un réel talent dans l’exécution, mais l’organisation pêche sérieusement: “bordélique” est un assez bon début pour décrire cet album.

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