Il y a des groupes qui défient toute catégorisation. Prenez Kauan: à l’origine, c’était un groupe de doom/black-metal. Ça n’a pas duré et Kaiho, leur septième album, continue dans une veine qui associe rock progressif, post-rock contemplatif et folk.
Dans la série des concerts de post-rock avec des groupes que je ne connais pas, mercredi passé c’était Radio Moscow à l’Usine de Genève! Bon j’exagère un peu: si c’est effectivement un groupe que je ne connais pas, en première partie, il y avait Monkey3.
Je ne sais pas si mes récentes réflexions sur la baisse d’intérêt de la production post-rock actuelle ont eu un effet (spoiler: non), mais voici que Sphere, le nouvel album des Suisses de Monkey3, vient me faire mentir après l’exceptionnel Achromata d’Aesthesys.
Un des aspects les plus difficiles de la vie de blogueur musical, c’est d’arriver à tenir la cadence, entre les sorties attendues et les découvertes géniales. C’est pourquoi Achromata, dernier album en date d’Aesthesys, qui entre dans la seconde catégorie, a mis autant de temps à avoir sa chronique.
Je vous avoue que, le post-rock et moi, c’est moins la grande histoire d’amour que ça eût été. Même ce Nowhere Now Here, nouvel album de Mono, ma laissé quelque peu froid. Et pourtant…
Le post-rock et moi, vous le savez, c’est un mélange d’intérêt pour un genre instrumental qui est capable de tisser des ambiances impressionnantes et qui, cependant, peine à se renouveler. Si j’ai choisi de m’intéresser à l’album USA 1982 de We Stood Like Kings, c’est parce que la chronique de Totoromoon a su m’attirer en mentionnant le film Koyaanisqatsi, dont cet album est censé être la bande originale alternative.
Il faut souvent qu’un blogueur français – en l’occurrence, le site Neoprog – écrive un billet sur un excellent groupe suisse de post-rock pour que je le découvre. C’est presque vexant. Dans le cas présent, il s’agit de Inhale / Exhale, le dernier album de Glaston.
Il y a cinq ans, Vinc2, pseudo derrière lequel se cache le dénommé Vincent Coudert, avait sorti un premier album, By the Third Sea – que j’avais brièvement chroniqué il y a un an, parce que Suisse. Son nouvel opus, Rescued from Drowning, est sorti il y a quelques semaines et je me dis qu’il serait peut-être temps de se plonger dans son étrange ambiance.
Avec l’âge, je me méfie un peu des nouveaux albums de post-rock. Non qu’ils aient tendance à être mauvais, mais ils ont surtout tendance à se ressembler. Témoin … and who will take vare of you now de Magma Waves, pourtant recommandé par Angry Metal Guy.
Il m’aura donc fallu cinq mois pour découvrir Vortex, le dernier album des Espagnols de Toundra, groupe de post-rock découvert en concert à l’Usine début avril. Découverte qui confirme l’impression du live-report: ça dépote grave!
Nouvelle édition thématique pour les Restes du samedi, la rubrique consacrée aux chroniques brèves. Aujourd’hui, je vais vous parler de trois groupes suisses romands: Salvertine et les deux formations post-rock découvertes lors du concert de Toundra, Darius et What Aleph Said.
Blablabla post-rock blabla toujours la même chose bla. Jusqu’au moment où un groupe comme Long Distance Calling arrive dans la place et balance un album comme « Boundless » et, soudainement, ce n’est plus le même cierge qui coule.
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