Office for Strategic Influence: Fire Make Thunder

Lorsque j’entends parler d’un nouvel album de Office for Strategic Influence (OSI pour les intimes), j’espère toujours tomber sur le digne successeur du glauquissime Dead Air for Radios de Chroma Key. Bon, ce ne sera pas pour cette fois-ci, mais ce Fire Make Thunder, sans être du même niveau que le précédent, Blood, a tout de même ses bons moments et, surtout, essaye de sortir – un peu – de sa routine.

OSI fait une musique qui s’apparente à du métal progressif, mais qui emprunte assez largement à d’autres styles, comme le prog mélancolique plus traditionnel, le post-rock ou même l’électro. D’ailleurs, on a Jim Matheos (Fates Warning) à la guitare pour le prog-métal, Gavin Harrisson (Porcupine Tree) à la batterie pour le prog mélancolique et Kevin Moore pour tout le reste. Cela donne des ambiances lourdes, souvent malsaines ou désabusées, que je pourrais traduire par de la désinvolture face à la fin du monde.

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Office for Strategic Influence: Blood

Croisée de chemins, encore et toujours; décidément, le métal mène à tout, même sans obligatoirement en sortir. Je veux parler ici de l’album Blood, dernier en date de Office for Strategic Influence, OSI pour les intimes, qui se situe au carrefour des influences métal, prog et post-rock, avec un soupçon d’électro et des ambiances musicales des films de John Carpenter.

“Projet” de deux calibres du prog-métal, Kevin Moore (Dream Theater, Chroma Key) et Jim Matheos (Fates Warning), le groupe accueille d’autres pointures du même niveau sur ses albums: Mike Portnoy, Joey Vera, Steve Wilson… du beau linge! Je mets “projet” entre guillemets, parce qu’après six ans et trois albums, ça ressemble de moins en moins à un projet séparé et de plus en plus à un vrai groupe.

Certes, les grands noms ne font pas obligatoirement une grande musique, mais, dans le cas présent, Blood est un album qui n’a pas à rougir de la comparaison avec les deux précédents, le très bon et éponyme Office for Strategic Influence et le plus entendu Free, ni avec l’exceptionnel Dead Air for Radios, premier album de Chroma Key.

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