Lou Reed & Metallica: Lulu

Je connais peu d’albums qui ont déclenché une telle tempête de matière brune dans le petit monde de la musique que ce Lulu, improbable collaboration entre le chanteur américain Lou Reed et les gros métaleux pas subtils de Metallica. Si Ghislain ne m’en avait pas parlé (notamment via ce lien), j’aurais sans doute fait l’impasse, mais il a su titiller mon intérêt, le bougre!

Je soupçonne que le plus gros du trafic haineux est le fait de deux catégories de personnes: les FBDM de Lou Reed et les FBDM de Metallica. N’entrant dans aucune des deux catégories (je réserve ma FBDM attitude à d’autres sujets), j’ai un chouïa plus de recul, mais je dois avouer que je comprends un peu le côté extrême des réactions, parce que dans le genre OVNI, cet album fait également dans l’extrême.

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Apocalyptica: Worlds Collide

Que voici un album qui porte bien son nom: au menu du dernier album de nos métallovioloncellistes préférés, de la collision frontale d’univers plein pot! Bon, quelque part, Apocalyptica est un groupe coutumier du fait: ça fait déjà quelques temps qu’ils jouent le mélange des genres, à interpréter Metallica ou Faith No More au violoncelle.

Ce nouvel album, c’est du more of the same, à un point qui me rend perplexe. Les morceaux apocalyptiquiens typiques alternent avec du gros métal qui tache et dont on se demande un peu ce qu’il peut bien foutre là. Un peu comme si le groupe avait invité des potes à eux à faire les zazous sur leur album pendant qu’ils vont boire des bières.

Cela dit, des guest stars, il y en a par paquets — à commencer par le chanteur de Rammstein, qui vient faire une reprise du “We Can Be Heroes” de David Bowie, en allemand. J’en connais une qui va exploser en entendant ça… Il y aussi la chanteuse de Lacuna Coil et quelques autres.

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Pelican au Romandie

Or donc, hier, je me suis offert un petit caprice en allant voir Pelican à Lausanne, au Romandie. Ça a l’air de rien, comme ça, mais Lausanne, c’est loin — surtout en semaine, quand le dernier train est à minuit vingt…

Du coup, de Pelican, je n’ai vu que 45 minutes. Tout juste assez pour me faire regretter de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Pelican, c’est du post-rock, un peu comme Isis dont je parlais récemment. La principale différence est que c’est complètement instrumental et aussi dans un style un peu plus atmosphérique. Du moins, c’est ce que je croyais en me basant sur leur album.

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