Je vous avoue que, le post-rock et moi, c’est moins la grande histoire d’amour que ça eût été. Même ce Nowhere Now Here, nouvel album de Mono, ma laissé quelque peu froid. Et pourtant…
Japan Impact a ouvert les portes de sa onzième édition à l’EPFL ce week-end. Et, comme d’habitude, j’ai sorti le matos photo et joué les journalistes embedded auprès de ma cosplayeuse d’épouse.
En théorie, le week-end de la Japan Expo aurait dû être studieux, avec multiples parties de Freaks’ Squeele dans l’antre des otakus. Comic-Con staïle, quoi. Ça ne s’est pas fait, du coup ma dame et moi y sommes allés en touristes.
Si vous habitez en Suisse romande et que vous n’avez jamais entendu parler de Polymanga, la convention geeko-japonaise annuelle qui prend ses quartiers à Montreux le week-end de Pâques, c’est que vous habitez sous un gravillon au fin fond de la Brévine ou de la campagne genevoise.
Vendredi matin, je me baisse pour ramasser la fourre de mon laptop – un bidule qui doit tout de suite peser ses huitante grammes tout mouillé – et je me pète le dos. Samedi matin: je suis à l’EPFL pour Japan Impact, édition 2018, avec six kilos de matos photo sur le dos, un badge presse autour du cou et toujours les lombaires en vrac. Oui, je suis un peu con.
Donc, vendredi passé, c’était concert (et c’était cool). Le lendemain, un tunnel du Lötschberg plus tard (plus ou moins) et je retrouve ma cosplayeuse d’épouse (avec Psychée dans ses bagages) à Sion pour Destination Tokyo, édition 2017 de la convention japonaise bisannuelle du Valais.
À l’origine, il y avait un Plan Génial: retourner à la Japan Expo pour y faire des démos de Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures.
En même temps que la saison des conventions de jeux revient, celle des conventions geeks à forte coloration japonaise également: à preuve, cette édition 2017 de Japan Impact, qui déboule une semaine après Orc’idée.
Ce week-end, c’était la troisième édition de Destination Tokyo – De-To pour les intimes – une convention japonaise perdue au fin fond du Valais. Enfin, à Sion, qui est juste la capitale cantonale, mais bon: en vrai Bas-Valaisan, je considère tout ce qui est au-delà de la Morge de Conthey, c’est le fin fond du Valais.
Imaginez un salon dans lequel se retrouvent les otakus, les fondus du med-fan, les fans de superhéros, les distingués amateurs de steampunk, les auteurs, les joueurs, les cosplayeurs, les amateurs d’informatique et les créateurs de tous poils: c’est Geekopolis. Et c’est bien, mais c’est quand même un peu fatiguant.
Ce week-end c’était Japan Impact, septième édition de l’autre convention sur la culture japonaise née à l’EPFL. Comme toujours, j’y vais pour accompagner ma dame, grande cosplayeuse devant l’Éternelle, alors que techniquement pas grand-chose ne m’attache à ce genre d’activités.
Dans un futur proche, où des groupes de personnes dotées de pouvoirs surnaturels et emmenés par des rois dominent en sous-main la vie du Japon, le jeune et insouciant Yoshiro Isana est soudainement le centre de l’attention de deux de ces groupes, qui pensent qu’il est un des rois – et qui plus est, un meurtrier. C’est sur ces prémisses plutôt classiques que commence l’animé K, ou K Project.
Lors d’un assaut majeur contre les Mimics, les extra-terrestres qui ont envahi la Terre, la jeune recrue japonaise Keiji Kiriya, meurt. C’est ainsi que commence Edge of Tomorrow, roman – light novel, pour être précis – de l’auteur japonais Hiroshi Sakurazaka, dont est tiré le film avec Tom Cruise, dont je vous ai parlé hier (ou avant-hier, je me suis un peu pris les pieds dans les boutons).
Or donc, comme vous avez pu le lire hier, j’ai passé une bonne partie de ce week-end pascal à geeker chez les otakus, à savoir à Polymanga, sis au Montreux musique & convention centre – 2m2c pour les intimes. Bon, j’ai surtout joué le photographe officiel de ma cosplayeuse d’épouse, je dois dire.
Deuxième rattrapage de film semi-moisis pas vus au ciné, The Wolverine, la suite des aventures du sociopathe immortel qui fait « snickt! » quand on l’énerve. Cette fois-ci, il part au Japon pour y perdre son immortalité.
Encore un week-end placé sous le signe des geekeries – dans le cas présent, la deuxième convention Destination Tokyo de Sion, qui, comme son nom l’indique, était dédiée aux mangas, aux animés et, de façon plus générale, à la culture japonaise.
Je relaye ici une initiative très intéressante de Jérôme « Brand » Larré autour de son projet de traduction en français du jeu de rôle japonais Ryuutama (dont la souscription a explosé pas mal de records): il publie sur son blog les notes de conception de l’auteur de Ryuutama.
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