Nightwish: Imaginaerum

C’est peu de dire qu’Imaginaerum, le nouvel album de Nightwish, était attendu! Sans aller jusqu’à dire que c’était l’album le plus attendu de l’année, la compétition étant sévère sur ce point, il est aisément dans le trio de tête. Allait-il être à la hauteur des attentes générées par l’excellent Dark Passion Play? Allait-il être plus prog? Plus symphonique? Plus folk?

À toutes ces question, la réponse est “oui”. Il est plus. Plus tout, en fait, à part peut-être “plus métal”. En un sens, c’est logique: Dark Passion Play donnait déjà dans un style hyperbolique et, à mon avis, c’est même ce qui faisait, sinon l’originalité, du moins la spécificité de ce “nouveau” Nightwish. Imaginaerum continue sur cette lancée en en remettant une couche.

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Prince of Persia – The Sands of Time

Je ne sais pas au juste si je dois plus avoir honte d’être allé voir au ciné le film Prince of Persia – The Sands of Time ou de l’avoir trouvé plutôt sympa. Parce qu’enfin, c’est juste de la grosse machine hollywoodienne comme on n’en fait plus (enfin non: comme on en fait beaucoup, justement): un couple de bishi, Jerry Bruckheimer à la production, un énième clone de Hans Zimmer à la musique et un réalisateur dont le nom échappe sans doute à tout le monde pour un concentré d’aventures exotiques. En plus, c’est tiré d’un jeu vidéo; la seule bonne nouvelle est qu’on évite Uwe Böll…

Seulement voila: s’il y a une raison pour laquelle Hollywood produit encore de la grosse machine hollywoodienne, c’est parce que c’est diantrement efficace. L’aventure exotique rapporte, surtout si elle est servie par des bishi et complétée par des scènes d’action bien jouissives comme il faut. Et, de ce point de vue, force est de constater que Prince of Persia remplit clairement le contrat. On passe deux heures à regarder Jake Gyllenhall voltiger sur les toits de villes moyen-orientales, évitant flèches et assassins vicieux et volant au secours de Gemma Arterton, la princesse/prêtresse semi-nunuche.

L’histoire tourne autour d’un artefact qui peut contrôler le temps, une dague qui permet de remonter quelques secondes en arrière et d’utiliser une débauche d’effets spéciaux numériques forts jolis à l’œil. De pouvoir et de trahison, aussi, mais franchement, qui se soucie de l’histoire? On est là pour manger du pop-corn – au sens propre comme au sens figuré: on garde du film quelques belles images, et l’impression de passer un moment agréable (et du pop-corn, des bouts de maïs entre les dents et plein de vitamine Q).

Il est assez évident que Disney a essayé ici de lancer la même genre de plan que Pirates of the Caribbean, mais on est assez loin du compte. Pourtant, Prince of Persia mérite de passer deux heures dans une salle climatisée, au plus fort des chaleurs de l’été.

Pirates, biotechnologies et hobbits

Trois musiques de film — enfin: deux musiques de film et une inspirée par. “Pirates des Caraïbes” est un des meilleurs films de divertissement du moment: un grand moment de cinéma dans son genre. De l’action, pas de prises de tête, des jolis costumes, des combats impressionnants et de jolis effets spéciaux. Avec en prime …

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