Le passage chez Gibert Musique, début novembre, est parfois pour moi l’occasion de ramasser quelques classiques, en profitant d’actions à vil prix. C’est ainsi que j’ai raflé Thick as a Brick, de Jethro Tull – un des albums cultes du rock progressif des années 1970 – ainsi que sa suite, parue en 2012 sous le seul nom de Ian Anderson.
Avec New World, le groupe britannique de rock progressif IO Earth – que j’avais découvert avec leur précédent album Moments et en live au Night of the Prog cette année – n’a pas fait dans le détail et nous propose un concept-album symphonique sous la forme d’un double CD. Carrément.
Hier, je vous parlais de Quantum Fantay, digne représentant de cette variante de space-rock qui touche au rock progressif. Il est à peu près impossible d’évoquer ce genre musical sans parler de Ozric Tentacles, à la fois dans le rôle du grand-père et du gorille de huit cents livres. Le hasard a voulu que, dans le même temps que j’achetais Dancing in Limbo, j’ai également acquis Technicians of the Sacred, leur nouvel album.
Deux frères, Loki et Roka, deux géants de la mythologie nordique, des ambiances glacées et un post-rock cinématique à l’intensité impressionnante: le premier album de Nordic Giants, A Séance of Dark Delusions, est un des concepts les plus spectaculaires que j’ai entendu cette année.
Comment qualifier The Mountain Ghost, le – court – album du groupe anglais Kylver? Post-metal vintage? Psychédélique lourd? Stoner progressif? Ou juste « excellent »?
Il m’a fallut un bon moment avant d’écrire cette chronique de Illusory Blues, de Messenger. J’avais acheté l’album à l’instinct, lors de mon dernier passage au rayon prog de Gibert Musique, et il stagnait quelque peu dans ma liste de lecture, entre deux titres plus intéressants.
The Tangent a pendant longtemps été un groupe enthousiasmant, mais, ces derniers temps, je le trouve surtout frustrant. Illustration par A Spark in the Aether, son nouvel album, qui, après un Le Sacre du Travail plutôt sympa, retombe dans ses travers auto-référents.
Après une excellente première saison, la série américano-britannique Penny Dreadful revient pour une deuxième dose d’horreur gothique dans un Londres victorien du plus bel effet. Retour gagnant? Oui et non.
Il est facile de comparer The Pineapple Thief avec Porcupine Tree – à commencer par les initiales et, désormais, la même maison de disque – mais, avec Magnolia, leur dernier album, le groupe britannique prouve une fois de plus que leur style va au-delà de la simple copie et ajoute notamment une énergie impressionnante.
Il y a des gens chez qui le ouate-de-phoque – WTF pour les intimes – prend des dimensions d’art majeur. Déjà que Porcupine Tree nous avait gratifié de quelques moments bien délirants, mais voici que son batteur, Gavin Harrison, se prend de faire un album intitulé Cheating the Polygraph, où il reprend des titres du groupe à la sauce jazz, façon big band.
Arena fait partie de ces groupes dont j’achète systématiquement les albums dans l’espoir que, cette fois-ci, je vais retomber sur une perle. Dans le cas de The Unquiet Sky, je suis une fois de plus un peu déçu: ce n’est pas du niveau de The Visitor, ni même de Songs from the Lion’s Cage.
S’il devait bien y avoir une personne, dans le rock progressif contemporain, capable de vendre des albums sur son seul nom, ce serait sans doute Steven Wilson et son petit dernier, Hand. Cannot. Erase., vient une fois de plus de le prouver.
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