Pour comprendre ma chronique de The Valiant Fire, de Damnation Angels, il faut savoir comment s’opère mes choix, Quand je dis que c’est via la recommandation d’un site que j’ai découvert un album, cela signifie que j’ai parcouru la chronique, que j’y ai vu quelques mots-clés et que j’ai sauvegardé le tout et, plus tard, téléchargé l’album.
Dans ce cas précis, c’est une chronique de Angry Metal Guy qui a attiré mon attention avec les mots-clés “Nightwish” et “Kamelot”. Dans les faits, avec les Anglais de Damnation Angels, on est nettement plus proche du second. C’est du métal symphonique, certes, mais pas particulièrement voisin de son homologue finlandais.
Disons que, de Nightwish, le groupe a emprunté l’amour des orchestrations symphoniques façon musique de film, à la Hans Zimmer, y compris la présence pas toujours bienvenue du PFWWOOOINNNN! si caractéristique.
On a donc, sur The Valiant Fire, neuf pistes d’un fort beau gabarit, puisque s’échelonnant entre cinq et dix minutes. L’album fait largement plus d’une heure au total.
Il y a du bon et du moins bon dans cet album, mais surtout du bon, comme “Finding Requiem”, “Closure”, “Under an Ancient Sun” et, surtout, un flamboyant instrumental de très haute volée, “The Fire Inside”. De façon générale, les pistes rythmées sont plus réussies que les plus lentes, qui font vite sirupeuses.
Le souci, avec Damnation Angels, c’est qu’ils ont tendance à en faire trop; là où Kamelot joue avec un chouïa de retenue, son homologue a tendance, lui, à y aller plein pot. C’est le monde à l’envers quand on regrette que des Anglais jouent avec plus d’enthousiasme que des Américains…
Reste que The Valiant Fire représente le haut du panier dans le métal symphonique; ce deuxième album est de haute tenue, avec un sens de la mélodie consommé et une production bien solide. Si vous aimez le bon gros métal comme au cinéma, Damnation Angels vous tend les bras.
Bonus: la vidéo de “Finding Requiem”, la première piste de l’album
Pour soutenir Blog à part / Erdorin:
Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.