Killing Joke: Pylon

Killing Joke: Pylon

Le premier qui invoque la nostalgie pour justifier mon amour pour Killing Joke, dont Pylon est le dernier album en date, risque de gros ennuis. Les suivants aussi. Même s’il est vrai qu’objectivement, c’est un groupe qui me rappelle des souvenirs – mais pas forcément ceux des années 1980 (et notamment “Love Like Blood”).

Deathwhite: Solitary Martyr

Deathwhite: Solitary Martyr

Deathwhite est un projet de métal progressif, tendance gothico-dépressif, dont on ne sait pas grand-chose sinon que Solitary Martyr est leur second EP en date. Visiblement, le groupe aime ses petits secrets et, si l’on en croit la chronique de Angry Metal Guy qui a attiré mon attention, personne ne sait réellement qui se cache derrière.

Manes: Be All End All

Manes: Be All End All

Il fut un temps où Manes était un groupe de black-metal norvégien; mais ça, c’était avant. Depuis quelques albums, le groupe se dirige vers des rivages bien plus improbables, comme le prouve ce Be All End All, dernier album en date du groupe, que l’on croyait pourtant défunt après Vilosophe, en 2003, et How the World Came to an End en 2007 (que j’ai manqué).

Kontinuum: Kyrr

Kontinuum: Kyrr

Kyrr, album du groupe islandais Kontinuum me rappelle The Sisters of Mercy. Pour un album chroniqué par Angry Metal Guy, ça fait un peu bizarre. Mais, en même temps, j’ai l’impression que les vieux groupes goths des années huitantes sont à la mode chez certains métaleux: Sólstafir et son amour des Fields of the Nephilim ou Moonspell, dans ses derniers albums.

Unseelie: Urban Fantasy

Unseelie: Urban Fantasy

Unseelie est un groupe franco-belge qui prouve une fois de plus que les productions hexagonales n’ont pas vraiment de complexes à avoir par rapport à l’armada nordique de groupes de métal symphonique, progressif et/ou gothique: leur premier album Urban Fantasy (qui m’est parvenu en service de presse) est une des très bonnes surprises de cette année.

Mortal Love: I Have Lost

I Have Lost, du groupe norvégien de métal gothique à voix féminine Mortal Love, n’est pas exactement un album récent (il date de 2005 et, depuis, le groupe a suspendu ses activités), mais ce n’est que récemment qu’un billet sur Clair & Obscur me l’a fait découvrir. Parfois, il est bon de revenir dix ans en arrière pour découvrir de telles pépites.

 

Tristania: Darkest White

Dans le petit monde merveilleux du métal symphonique, Tristania semble véritablement être un cas à part et son nouvel album, Darkest White, le prouve une fois de plus. En gros, si vous vous attendez à un énième clone de “Within Epic Wish”, vous allez être déçu: certes, il y en a aussi, mais pas que.

Ce qui caractérise Tristania, à mes oreilles, c’est une certaine forme d’éclectisme: si la musique du groupe est centrée sur son créneau originel du métal symphonique, elle se permet des écarts vers le doom gothique ou le métal progressif que peu de ses congénères osent même considérer.

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Tiamat: The Scarred People

À chaque fois c’est pareil: j’achète le nouvel album de Tiamat, dans le cas présent The Scarred People, et j’essaye de me rappeler quand c’était la dernière fois que ce groupe suédois m’a enthousiasmé. Ça devait être à l’époque où ils faisaient du métal.

Bon, j’exagère un peu. Mais juste un peu. Ce n’est pas que cet album soit mauvais, mais des clones de Sisters of Mercy ou Paradise Lost, j’en ai tellement écouté qu’au final, je sature un peu. Et, surtout, même les Sisters of Mercy avaient fini par comprendre que mettre un peu de oomph! dans la musique, c’est mieux.

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“Musiques sombres pour jeux de rôles sombres”, de Thomas Munier

Je vous avais déjà parlé de la série de billets “Musiques sombres pour jeux sombres” et parue sur le forum Terres Étranges: Thomas Munier, son auteur, vient de compiler le tout dans un ouvrage intitulé (sombrement, ou sobrement) Musiques Sombres pour Jeux de Rôles Sombres. La genèse du projet, qu’il raconte sur son billet de blog Le Château des Musiques Sombres, est assez intéressante.

Je ne pouvais pas rater cet ouvrage pour tout un tas de raisons, la moindre n’étant pas que mon nom apparaît dedans. On est mégalo ou on ne l’est pas (et, au passage, merci Thomas).

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The Chant: A Healing Place

Amis du noir, du mélancolique et des longs morceaux déprimants, bonjour! A Healing Place, le dernier album de The Chant est fait pour vous: un groupe finlandais qui donne dans un rock progressif mélancolique à mi-chemin entre Porcupine Tree, Anathema et le rock gothique des années 1980.

A Healing Place est un de ces albums qui me laisse une impression globale plutôt positive, faite d’ambiances glacées – ce qui, en pleine vague de chaleur estivale, est toujours appréciable, mais qui peine à avoir des morceaux qui, pris séparément, font tilt.

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Moonspell: Alpha Noir

Puisqu’on parlait de métal portugais, Moonspell vient de sortir Alpha Noir, attendu depuis longtemps par les fans. Si je précise “par les fans”, c’est que je n’en fais pas partie – non pas que je ne les aime pas, mais surtout que je ne les connais pas, vu que c’est le premier album de ce groupe que j’achète.

Alpha Noir est un album qui donne dans le death métal mélodique, assez similaire en ce sens au Great Mass de Septicflesh: grosse voix qui growle, grosses guitares, grosse rythmique et gros son qui tabasse. L’album vient avec un deuxième CD, Omega White, qui lui donne plus dans le métal gothique à la Paradise Lost.

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Fields of the Nephilim: Ceromonies

Comme les morts-vivants sont à la mode, les Fields of the Nephilim ont décidé de sortir un nouvel album et, malgré mon aversion profonde pour les histoires de zombies, je ne m’en plaindrai pas: ce Ceromonies (orthographié CΣRΘMΘNIΣS, ce qui devrait se prononcer “KSRTHMTHNISS”, mais passons…) est un double CD live agrémenté d’un DVD qui, pour un prix modique, permet une plongée dans l’univers gothique et tourmenté d’un de mes groupes préférés.

Les Fields, c’est quand même le groupe qui faisait déjà du métal gothique quand les membres de Nightwish batifolaient dans le bac à sable et qui était à l’époque écouté par les gens qui pensaient que The Cure était une bande de hippies optimistes. Un rock lourd, ultraplombé par des guitares et pourtant survolé par des mélodies atmosphériques de toute beauté, précurseur du post-rock et de groupes comme Alcest ou les Discrets aujourd’hui.

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Tristania: Rubicon

Je suis perplexifié. La raison de ma perplexifitude a pour nom Tristania et, plus précisément, le dernier album de ce groupe norvégien, intitulé Rubicon. Le motif de cette perplexifimacation est qu’entre le nom du groupe, le fait que ce soit un groupe de métal scandinave avec une chanteuse et l’illustration de la pochette, je m’attendais à un énième avatar plus ou moins réussi de Nightwish, du métal à chanteuse nordique lambda.

À la place, j’ai droit à… je ne sais pas trop quoi, au juste. Du métal, certes; avec un chanteuse, j’en conviens. Mais pas que. Et, surtout, une musique qui navigue assez loin des standards du genre. En fait, on est plus proche d’un métal beaucoup plus gothique, genre Paradise Lost ou The Gathering (période Mandylion). Mais pas que.

Pourtant, avec “Year of the Rat”, on a droit à un morceau d’introduction dans le presque plus pur style “Walt Disney-métal” à base de métal mélodique et de chanteuse (la remarquable Mariangela Demurtas, originaire de Sardaigne). La chanson suivante, “Protection”, plus folk, peut également passer pour sortie du moule classique. “Patriot Games” marque déjà un tournant dans l’album avec un morceau dominé par les vocaux forts goths du petit nouveau Kjetil Nordhus, qui s’était déjà illustré dans Green Carnation.

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Agalloch: Marrow of the Spirit

Sorti un peu furtivement à la fin 2010, Marrow of the Spirit est le nouvel album d’Agalloch, groupe américain dont la musique est aux croisements entre le black-metal, le post-rock et le rock gothique. Si certains critiques parlent de “folk métal”, j’ai personnellement un peu de mal à y trouver beaucoup plus que des accents folk; ce n’est pas Eiluvetie, par exemple.

 

Musiques sombres pour jeux sombres

Pikathulhu, du site Terres Étranges consacré aux jeux de rôle d’horreur et à Sombre en particulier, a eu la bonne idée de compiler dans le forum du site (OK, cette partie-là est à mon avis une mauvaise idée, mais passons) une liste de musiques sombres adaptées à des jeux d’ambiance horrifique ou oppressante. Bref, sombre.

Fields of the Nephilim: Earth Inferno

C’est par la bande que j’en suis venu à me rappeler de Earth Inferno, l’album live des Fields of the Nephilim, sorti en 1991. À l’origine de ce live, l’album Elizium de 1990. Même si, techniquement, on se trouve déjà dans les nineties, on en revient toujours à la-décennie-qu’il-ne-faut-pas-nommer, si détestée par une certaine catégorie de zigotos de mon âge, ou peu s’en faut, qui n’en ont retenu que Duran Duran ou Cindy Lauper.

Et pourtant! Quelle putain de claque que cet énormissime live! Énorme déjà par une durée qui tutoie les quatre-vingt minutes – une sorte de record pour l’époque – et, surtout, par la musique. Elizium est une sorte d’aboutissement dans la – courte – carrière des Fields of the Nephilim, un album mature, atmosphérique et sombre; Earth Inferno en est son prolongement scénique et, pendant longtemps, le chant du cygne du groupe.

Je crois sincèrement qu’il s’agit d’un des meilleurs albums live que je connaisse, principalement parce qu’il transcende les versions studio des morceaux: plus sombres, plus agressifs, plus vivants. Pour s’en convaincre, jetez une oreille sur la vidéo de “Sumerland”. Alors certes, on peut ricaner sur la tenue et l’outrance théâtrale des musiciens (les années 80, encore et toujours), mais ça ne change rien au pur génie de ce morceau.

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Agalloch: Ashes Against the Grain

C’est sur le conseil de Vayvay ici même que je me suis intéressé à Agalloch et notamment à leur dernier album, Ashes Against the Grain. Bonne pioche que ce quatuor US qui donne dans un post-rock mâtiné de métal, bien plus mélodique que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. En fait, j’ai l’impression de trouver …

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