La science-fiction, un vocabulaire de l’avenir

Décidément, j’aime bien Cory Doctorow quand il parle de science-fiction. Son dernier article sur Locus Online, intitulé A Vocabulary for Speaking about the Future, est un excellent complément à un texte dont je vous avais précédemment parlé sur la science-fiction en tant que littérature du présent.

Son point de vue est que, si on croit que les auteurs des science-fiction s’essaient à prédire l’avenir (volontairement ou non), c’est le plus souvent le contraire. L’avenir n’est pas une sorte de train sur une voie unique qui ne peut qu’avancer dans une direction. Les auteurs de SF dénoncent, inspirent, exposent; ils mettent en avant les désirs et les craintes contemporains dans des histoires qui se déroulent dans un avenir fictif.

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Le média, le contexte, la forme et le fond

Ça paraît une évidence, mais un livre, ce n’est pas la même chose qu’un film, qu’une bande dessinée ou qu’un scénario de jeu de rôle. Et pourtant, pas plus tard que dimanche, je me suis pris à répéter cette évidence dans un commentaire faisant référence au film The Three Musketeers.

Bon, je soupçonne que ceux qui ont un problème avec ce film peuvent aisément m’objecter qu’il n’y a pas que cela comme problème dans ce film. Certes. Cependant, je soupçonne que beaucoup des plus virulentes critiques envers nombre d’adaptations cinématographiques d’œuvres venues d’autres médias devraient se rappeler cette évidence.

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Un lupanar couché (sur le papier)

Ça m’a pris un petit moment, entre les pauses-déjeuner au bureau et les pauses en Irlande, mais j’ai enfin terminé ma relecture et les corrections y relatives de la Campagne Lupanar. Il faut dire que 144 pages, soit 70 000 mots, ça ne se relit pas en une soirée entre deux épisodes de NCIS.

Techniquement, c’est une phase qui n’est pas encore complètement terminée: pour bien faire, il faudrait qu’au moins une, voire deux autres personnes y jettent un œil – chose que je compte déléguer un de ces quatre. Mais en l’état, c’est un manuscrit épuré de ses plus grosses scories, quelque peu remanié et, surtout, qui me convient.

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San-Antonio, morceaux choisis

Je ne résiste pas à partager avec vous ces quelques extraits de Messieurs les hommes, un San-Antonio vieille époque (1955), qui est à mon avis un des premiers dans lequel éclate réellement le “style San-A”. Le rififi est à son comble… Toutes les gagneuses, tous les messieurs qui tortoraient dans l’établissement se sont pris par …

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Deux ans de troisième époque

Tiens, c’est vrai, j’avais complètement oublié de signaler cet évènement capital, dont la révélation va changer la face du monde: cela fait maintenant deux ans (et neuf jours, mais on ne va pas chipoter) que j’ai lancé cette troisième version de Blog à part.

Ça le fait, hein?

À l’heure actuelle, ce blog compte 859 articles, 32 pages et un poil plus de 1700 commentaires. Bon, pour être honnête, sur cette quantité d’articles, il y en a qu’un peu plus de 650 qui ont été écrits sur cette version du blog; mais, l’air de rien, ça représente quand même une moyenne de pas loin d’un billet par jour.

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Le lupanar nouveau est arrivé!

Bon, ce n’est pas tout à fait exact, mais, ces derniers jours, j’ai passé pas mal de temps à étoffer et modifier la campagne lupanar pour en faire quelque chose de plus immédiatement utilisable par quelqu’un qui ne soit pas dans ma tête. Soyons honnête: ce qui existait jusqu’à présent tenait beaucoup du synopsis, voire de la déclaration d’intention; maintenant, on a quelque chose qui commence réellement à ressembler à une campagne.

Les modifications tiennent surtout en un point: la réduction des PNJ. Rien que les pensionnaires du lupanar, ça représentait près de douze personnes; en suivant l’avis de Thias, j’ai combiné certains de ces personnages pour arriver à neuf protagonistes, donc cinq ou six principaux, ce qui est tout de même plus gérable.

Je me suis aussi employé à faire un peu de ménage dans les différentes et multiples têtes à claques et autres antagonistes potentiels qui parsèment les épisodes. L’idée d’avoir pour les PJ des adversaires récurrents – surtout si ces adversaires peuvent devenir, au fil du temps, des alliés ou même des partenaires (dans tous les sens du terme) permet d’entretenir une certaine continuité et d’avoir un aspect encore plus social.

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La méthode Zaitoichi contre la méthode spaghetti

Dans son dernier billet en date, Éric Nieudan, biclassé rôliste/romancier, parle de sa méthode d’écriture, dite méthode Zaitoichi. Je vous la fais courte: l’idée est de vaincre l’angoisse de la feuille blanche en écrivant “à l’aveugle”: sans voir d’écran ou de support. C’est plutôt malin et, pour moi qui n’ai absolument aucune méthode d’écriture sinon de jeter des mots sur le premier traitement de texte venu, ça m’impressionne toujours un peu.