Subterranean Masquerade: Mountain Fever

Amis des mélanges bizarres et bigarrés, bienvenue sur cette chronique de Mountain Fever, le nouvel album de Subterranean Masquerade! Bon, en même temps, si vous connaissiez déjà le groupe, je pense que le côté nawak ne vous surprendra pas vraiment.

Subterranean Masquerade est un groupe israélien protéiforme, avec près de vingt-cinq ans d’activité. Je les avais découvert au cours d’un show particulièrement déjanté en première partie d’Orphaned Land.

Musicalement, ils se baladent entre rock progressif, metal progressif, musique traditionnelle méditerranéenne et moyen-orientale, plus quelques ajouts moins immédiatement identifiables. Il y a des cuivres, du growl et des violons. Rien que.

Mountain Fever est, en apparence, un album raisonnable: dix pistes, cinquante-cinq minutes, deux pistes de plus de six minutes et c’est tout. Comme quoi, il faut se méfier des apparences.

Parce que, quand je parle de « nawak », je ne plaisante pas. Il faut écouter un morceau comme le morceau-titre ou « Somewhere I Sadly Belong », qui mélange hard-rock guns’n’rosien, musique traditionnelle et growls. C’est un exemple parmi d’autres.

Je ne voudrais pas aller chercher des métaphores borderline racistes, mais il y a un côté « souk oriental du XXIe siècle » prononcé dans la musique de Subterranean Masquerade. On y trouve plusieurs formes de rock, de la musique traditionnelle et d’autres sonorités, plus divers langages. Le tout se croise et se mélange au fil de la promenade.

C’est d’ailleurs amusant que je chronique cet album en même temps que je suis en train de lire Central Station, de Lavie Tidhar, un roman de science-fiction qui se situe dans une Tel-Aviv du futur. Je vous en reparlerai prochainement, mais ça colle assez bien avec l’ambiance.

Subterranean Masquerade est volontiers classé dans le metal progressif, mais en vrai, ils sont à peu près inclassables. Disons que si on pose « progressif » comme synonyme de « qui tente des trucs passablement fumés », alors oui.

Disons que si vous cherchez une expérience musicale lisse, ce n’est pas idéal. Mais si vous avez envie de vous plonger dans un album chaotique, mais organique, vivant et souvent explosif, je vous conseille ce Mountain Fever, qui est disponible sur la page Bandcamp de Laser’s Edge.

Bonus: la vidéo de « Somewhere I Sadly Belong »

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